Légion
- Nom féminin singulier
Définition
- dans l'Antiquité, à Rome, unité de l'armée comportant plusieurs milliers de soldats
- dans l'armée, appellation de certains corps militaires, notamment ceux composés de soldats d'origine étrangère
- grand nombre de personnes
Expressions autour de ce mot
- légion d'honneur : ordre de chevalerie national français
"légion" dans l'encyclopédie
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LÉGION ARABE
- Écrit par Jean DELMAS
- 2 276 mots
- 2 médias
On l'appelle rapidement la Légion arabe : si elle recrute ses hommes parmi les Bédouins, elle est encadrée par des officiers détachés ou démissionnaires de l'armée britannique. La Légion arabe ne compte qu'un millier d'hommes en 1933 lorsque sir John Bagot Glubb, plus connu sous le nom de Glubb pacha, en prend le commandement, qu'il assume jusqu'en 1956.
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LÉGION D'HONNEUR
- Écrit par Claude DUCOURTIAL-REY
- 4 327 mots
Le chef de l'État, le président de la République, est grand maître de la Légion d'honneur. À la tête de celle-ci est placé un grand chancelier (qui jusqu'en 1809 eut sous ses ordres les chanceliers des seize cohortes, divisions territoriales de l'ordre). Un conseil de l'ordre l'assiste. Le siège de la Légion d'honneur se trouve à Paris, au palais construit en 1782 pour le prince de Salm et acheté par l'ordre en 1804, qui abrite aussi le Musée national de la Légion d'honneur et des ordres de chevalerie.
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LÉGION ÉTRANGÈRE
- Écrit par Henry DUTAILLY
- 4 074 mots
La loi du 9 mars 1831 et les lois postérieures sur l'organisation de l'armée ont limité l'emploi (et non le stationnement) de la Légion sur le territoire national aux opérations de guerre étrangère. Dans ce cas, le légionnaire, sujet d'un État ennemi, est dispensé, s'il le désire, de combattre. Sauf exceptions, la Légion a donc vocation de servir outre-mer.
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MON NOM EST LÉGION (A. Lobo Antunes) Fiche de lecture
- Écrit par Bernard SESÉ
- 5 719 mots
- 1 média
Dans le passage de l'Évangile de Marc (V, 1-9) cité en exergue du roman, on lit que Jésus, ayant chassé d'un possédé le Souffle impur, lui demande son nom : « Mon nom est Légion, car nous sommes beaucoup ». Expulsée, la légion démoniaque s'en donne à cœur joie, ce que traduit à sa manière le roman. Ponctuation presque absente, rares descriptions, récits sans logique, tout n'est que suites d'énoncés sans énonciateur : des silhouettes de femmes, de malades, d'infirmières, de vauriens, de vieillards impotents, de gitans, celles encore d'une vieille prostituée, d'un notaire masochiste, d'un lépreux, de trafiquants à la petite semaine, de militaires, mais aussi d'animaux répugnants, de touffes de végétaux peu vivaces.
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GLUBB sir JOHN BAGOT, dit GLUBB PACHA (1897-1986)
- Écrit par Françoise MEUSY
- 5 245 mots
- 4 médias
Il continue à renforcer la Légion arabe qui, de 6 000 hommes en 1948, en compte 23 000 en 1956, plus les 30 000 gardes nationaux auxquels elle sert d'encadrement. Aux termes du traité anglo-jordanien, la Grande-Bretagne verse, en 1956, 10 millions de livres pour l'entretien de la Légion, chiffre que Glubb voulait faire porter à 12 millions par an. Cependant, sa conception même de la Légion commence à être attaquée ; certains États arabes, notamment la Syrie et l'Égypte, tentent de faire cesser les liens spéciaux entre la Grande-Bretagne et la Jordanie.