Laïc
- Nom singulier invariant en genre
- Adjectif singulier invariant en genre
Définition
Employé comme adjectif
- qui n'est ni ecclésiastique ni religieux
- qui est indépendant des organisations religieuses
Employé comme nom
- personne qui n'appartient pas au clergé
"laïc" dans l'encyclopédie
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LAÏCISATION DE L'ÉTAT CIVIL ET INSTITUTION DU DIVORCE (France)
- Écrit par Bernard VALADE
- 1 076 mots
- 1 média
En distinguant les actes de baptême et la bénédiction nuptiale – naguère enregistrés par les curés et les vicaires – de l'acte de naissance et du mariage, et en légalisant le divorce, l'Assemblée législative rendait effectives avant de se séparer, le 20 septembre 1792, les mesures adoptées un an plus tôt par la Constituante. Une loi du 17 février 1800 devait confier la tenue de l'état civil aux maires et adjoints de chaque commune.
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CLERC & CLÉRICATURE
- Écrit par Jean PASSICOS
- 3 606 mots
Il peut perdre, totalement ou en partie, le statut clérical selon les mesures pénales ou administratives qui lui sont infligées par une procédure spéciale : déposition, privation de l'habit ecclésiastique, dégradation ou seulement « réduction à l'état laïc » (au sens du verbe latin reducere, retourner à) ; on dit, mieux que réduction à l'état laïc, « perte de l'état clérical ».
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COMMENDATIO
- Écrit par Françoise MOYEN
- 1 803 mots
Cependant, le terme de « recommandés » reste employé jusqu'au xiiie siècle pour désigner les paysans qui viennent volontairement se placer dans la dépendance d'un seigneur laïc ou ecclésiastique afin d'obtenir protection pour leur personne et leurs biens. Dans ce cas, le paysan engage sa liberté et celle de tous ses descendants, et le reconnaît en payant un léger cens annuel.
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SCRIPTORIUM
- Écrit par Danielle GABORIT-CHOPIN
- 443 mots
Par extension, le scriptorium désigne l'école de scribes ou d'enlumineurs qui se développa à un moment donné (surtout au haut Moyen Âge et à l'époque romane) dans tel ou tel centre ecclésiastique ou laïc (scriptoria royaux ou impériaux).
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CABASILAS NICOLAS (1320-1390)
- Écrit par Olivier CLÉMENT
- 855 mots
Théologien laïc, humaniste mêlé à la classe politique de Byzance mais attiré aussi par l'hésychasme, Nicolas Cabasilas a surmonté le conflit des mystiques et des humanistes en développant un humanisme chrétien, un « divino-humanisme » qui se rapproche du premier art de Mistra ou de la Descente aux enfers de Karié Djami. Il a commenté la liturgie eucharistique en soulignant, contre un allégorisme de décadence, son ultraréalisme, mais aussi ses dimensions communautaire et pneumatologique.