Abonnez-vous à Universalis pour 1 euro

Lambertiste

  • Nom singulier invariant en genre
  • Adjectif singulier invariant en genre

Définition

Employé comme adjectif

  1. relatif à Lambert

Employé comme nom

  1. partisan de l'organisation trotskiste O.C.I. créée par Pierre Boussel alias Lambert

"lambertiste" dans l'encyclopédie

  • LAMBERT PIERRE (1920-2008)

    • Écrit par Encyclopædia Universalis
    • 1 173 mots

    Son Courant communiste internationaliste, qualifié couramment de « lambertiste », est dominant au sein de ce parti. Certains lui ont attribué la paternité d'une stratégie d'« entrisme » dans de multiples organisations politiques et syndicales. Toutefois, son parti fut précisément exclu de la IVe internationale en 1952 pour avoir refusé la consigne d'entrisme au sein du PCF.

  • BROUÉ PIERRE (1926-2005)

    • Écrit par Daniel BENSAÏD
    • 4 669 mots

    Membre de la section française de la IVe Internationale, il opta, lors de sa scission en 1952, pour le courant majoritaire dit « lambertiste », du nom de son principal dirigeant, Pierre Lambert. Nommé en 1965 à l'Institut d'études politiques de Grenoble, sa disponibilité de pédagogue, son enthousiasme de chercheur, sa lucidité critique lui valurent l'attachement de générations étudiantes.

  • OCI (Organisation communiste internationaliste)

    • Écrit par Paul CLAUDEL
    • 5 702 mots

    qui avait mené la lutte contre le « pablisme » fut éliminée par la fraction lambertiste. Les désaccords portaient sur l'appréciation du soulèvement algérien et sur la conception de la construction du parti révolutionnaire. Bientôt, cette nouvelle rupture aboutissait à la formation de l'O.C.I. qui, dès lors, se considère comme le seul parti révolutionnaire et consacre une bonne part de ses activités à la dénonciation de ceux qui ont « trahi » et trahissent encore les intérêts du mouvement ouvrier, les pablistes, complices des partis staliniens qui mènent le mouvement ouvrier à la collaboration de classe mais qui restent, eux, des organisations ouvrières, ne serait-ce que par leur implantation dans la classe ouvrière internationale.

  • BLONDEL MARC (1938-2014)

    • Écrit par Christophe CHICLET
    • 5 169 mots
    • 1 média

    Pour prendre la direction de la centrale, Blondel s’est allié avec la minorité trotskyste-lambertiste des militants du Mouvement pour un parti des travailleurs (ex-Organisation communiste internationaliste) et avec celle de l’Union anarcho-syndicaliste conduite par Alexandre Hébert et l’Union départementale de la Loire-Atlantique. Une partie des fidèles de Pitous quittera la Confédération pour rejoindre l’Union nationale des syndicats autonomes, fondée en 1993.

  • STORA BENJAMIN (1950- )

    • Écrit par Pierre VERMEREN
    • 6 466 mots
    • 1 média

    L’année suivante, inscrit à l’université de Nanterre, il adhère à l’Alliance des jeunes pour le socialisme, l’organisation de jeunesse de l’Organisation communiste internationaliste (OCI), branche lambertiste du trotskisme français. Proche de Pierre Boussel (alias Lambert), il prend la tête de l’organisation étudiante de l’OCI – deux mille militants sont sous ses ordres à la fin des années 1970 – et est un des principaux acteurs de la réunification syndicale qui donne naissance à l’UNEF-ID en 1980.

Recherche alphabétique

Le Dictionnaire Cordial comporte plus de 120 000 entrées. Il reconnaît les formes fléchies (féminin, pluriel, conjugaison des verbes). Les noms propres ne sont pas pris en compte.