Lambris
- Nom masculin invariant en nombre
Définition
- en menuiserie, revêtement en bois, en marbre, en stuc sur les murs d'une salle ou sur le plafond
- par extension pan de mur ou de plafond recouvert de lambris
"lambris" dans l'encyclopédie
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ORNEMANISTES
- Écrit par Marianne ROLAND MICHEL
- 14 141 mots
Nicolas Pineau dessine des lambris, des consoles, des cartouches, des pieds de table, des vases, des torchères. L'architecte Jean-François Cuvilliès, établi à Munich, fait graver toutes sortes de cartouches, des cadres et des bordures, des plafonds, des lambris, des commodes, des serrures, des fontaines, des trophées, sans compter les morceaux de fantaisie, caprices et ornements dits « à divers usages ».
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ALICATADO
- Écrit par Colette CROUZET
- 1 156 mots
Ce décor de revêtement est utilisé dans l'ornementation architectonique : pavement, lambris, colonne, balcon, tour, stèle funéraire. De l'Orient musulman (Kāchān, Damas, Konia, Iznik, Fusṭāṭ), il a gagné l'Espagne, surtout Séville et Grenade où il fut utilisé du xiiie au xve siècle. Ce procédé décoratif est encore utilisé en Orient et en Afrique du Nord.
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MOSQUÉE DU SHĀH, Ispahan (Iran)
- Écrit par Marianne BARRUCAND
- 1 593 mots
- 1 média
Édifiée par Shāh 'Abbās le Grand entre 1611 et 1628, et achevée sous le règne de son successeur Shāh Safi vers 1630 (les lambris de marbre ayant été définitivement installés en 1638 seulement), cette mosquée constitue l'élément majeur du Maydān-i Shāh, la place monumentale (512 mètres × 159 mètres) de l'Isfahan (Ispahan) safavide. Symbole de pouvoir à la fois royal et spirituel, cette mosquée séduit par son raffinement : iwans (salles dont un côté est totalement ouvert), salles voûtées et cours ornées de bassins flanquent l'axe principal orienté vers la Mecque ; l'iwan d'entrée est installé en oblique par rapport à cet axe, étant, lui, aligné sur la façade sud de la place royale.
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BERAIN LES
- Écrit par Colombe SAMOYAULT-VERLET
- 2 317 mots
- 1 média
Sa nouvelle charge lui imposait de créer des décorations pour les fêtes de la cour, les spectacles dans lesquels figurait le roi, aussi bien que des pompes funèbres, des meubles ou des lambris. À cette charge s'ajouta bientôt (1680) celle de dessinateur de l'Académie royale de musique. Dans ses décors d'opéra (il créa presque tous les opéras de Lulli), ses carrousels ou ses pompes funèbres, on trouve une unité d'inspiration qui justifie le terme de style Berain.
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PINEAU NICOLAS (1684-1754)
- Écrit par Colombe SAMOYAULT-VERLET
- 2 452 mots
On connaît surtout son activité à partir de 1716, date à laquelle il est appelé en Russie, comme sculpteur de lambris et ornemaniste, avec une équipe dirigée par l'architecte Le Blond. Il y reste jusqu'en 1727, donnant de nombreux dessins et exécutant, en particulier, les boiseries du cabinet de Pierre le Grand au palais de Peterhof. Bien que Pineau soit éloigné de Paris, son art n'en évolue pas moins dans le sens du style pittoresque.