Lamentable

"lamentable" dans l'encyclopédie

• PRESTON THOMAS (1537-1598)

  • Écrit par Henri FLUCHÈRE
  • 3 762 mots

  Son sous-titre d'abord : A Lamentable Tragedie Full of Plesant Mirth (une tragédie lamentable pleine de plaisantes drôleries, pourrait-on dire). En effet, si le mélange du tragique et du comique a droit de cité au théâtre, il règne en maître ici. Mais il s'agit d'une survivance des « moralités » du Moyen Âge, où le Vice est un personnage comique, élément de désordre et de bouffonnerie.

• WINTERS SHELLEY (1922-2006)

  • Écrit par Encyclopædia Universalis
  • 908 mots

  Sept ans plus tard, elle récidive avec Lolita de Stanley Kubrick, où elle incarne une mère tout aussi lamentable. Son physique l'avait cependant classée dans la catégorie des « bombes blondes », dans Othello (A Double Life) de George Cukor, en 1947, qui lui permit d'obtenir en 1951, les cheveux teints en brun, le rôle d'Alice Tripp d'Une place au soleil de George Stevens, au côté de Montgomery Clift et d'Elisabeth Taylor.

• HENRYSON ROBERT (1429 env.-env. 1508)

  • Écrit par Alain LABROUSSE
  • 1 232 mots

  Dans Le Testament de Crisède (The Testament of Cresseid), une complainte narrative de quatre-vingt-six strophes, Henryson donna une suite au Troïle et Crisède (Troilus and Criseyde) de Chaucer, récit tragique de la trahison dont est victime l'héroïne et de sa mort lamentable. Versifié comme le poème de Chaucer, le Testament est plus qu'un chef-d'œuvre de virtuosité rhétorique.

• LAMENTABILI DÉCRET (1907)

  • Écrit par Émile POULAT
  • 1 755 mots

  Il était rédigé en latin et commençait en ces termes : « C'est avec un lamentable succès (lamentabili sane exitu) que notre temps impatient de tout joug, en recherchant les suprêmes raisons des choses, s'attache parfois aux nouveautés, abandonnant en quelque sorte l'héritage du genre humain, de façon à tomber dans les plus graves erreurs. » Erreurs plus périlleuses encore, continuait l'exorde, si elles portent sur des matières religieuses et sont le fait de catholiques.

• CROISADE DES ENFANTS (1212)

  • Écrit par Jean FAVIER
  • 1 980 mots
  • 1 média

  L'hostilité de la société, laïque et ecclésiastique, à un phénomène qui échappait à toute emprise institutionnelle et dont les motivations étaient aussi vagues que mêlées est certainement la raison principale d'un échec aussi lamentable ; il faut cependant rappeler que la croisade populaire de 1096 échoua, elle aussi, malgré sa concomitance avec l'expédition militaire des barons.