Abonnez-vous à Universalis pour 1 euro

Lamenter

  • Verbe à l'infinitif

Définition

A la forme pronominale

  1. se plaindre, se désoler

"lamenter" dans l'encyclopédie

  • LAMENTATIONS LIVRE DES

    • Écrit par André PAUL
    • 1 979 mots

    Dans le canon juif des Écritures, le livre des Lamentations est classé parmi les Écrits (Ketubim) et apparaît, sous le nom de Eykab (« Comment », premier mot du livre) ou de Qinot (« Complaintes »), comme le quatrième des Cinq Rouleaux (Megillot). Dans la version des Septante (Thrênoi, « Chants de plainte ») et dans la Vulgate (Lamentationes), il vient à la suite du livre de Jérémie : c'est à ce prophète qu'on l'a, traditionnellement et probablement à tort, imputé, en se référant sans doute à II Chroniques, xxxv, 25 : « Jérémie composa une lamentation sur Josias.

  • LAMENTATION, genre littéraire

    • Écrit par Véronique KLAUBER
    • 4 806 mots

    Composition par laquelle le poète met en forme le topos du regret et du deuil à l'occasion d'un départ, d'une mort ou d'une calamité publique. Qu'il parle en son nom ou au nom de la communauté entière, il doit convertir l'émotion en mots, sans cesse renouvelés et cependant conformes à la tradition, car la douleur, elle, est toujours identique à elle-même.

  • MUR OCCIDENTAL dit DES LAMENTATIONS

    • Écrit par Gérard NAHON
    • 4 613 mots
    • 2 médias

    Section de la muraille supportant le Temple de Jérusalem dans sa partie ouest et demeurée intacte lors de la destruction de l'édifice en 70. C'est le lieu saint par excellence du judaïsme : selon la tradition juive, il se trouve dans la proximité immédiate du site du Saint des saints, où la Présence divine serait demeurée. Devant le Mur occidental (traduction de l'hébreu Kōtel Ma‘arabi), les juifs pleurent la ruine du Temple et l'exil d'Israël ; de là vient l'appellation (chrétienne) de « Mur des lamentations ».

  • FAISAN VŒU DU (1454)

    • Écrit par Solange MARIN
    • 1 783 mots

    À l'issue d'un spectacle représentant l'histoire de Jason et entrecoupé d'intermèdes musicaux, une femme en grand deuil et portant au poing un faisan vient se lamenter sur le triste esclavage dans lequel elle est retenue. Le duc, son fils et tous les chevaliers présents jurent alors sur l'oiseau de se croiser, accompagnant ce serment de vœux de pénitence jusqu'à ce que l'Église soit délivrée des infidèles.

  • JEPHTÉ, juge d'Israël (XIIe s. av. J.-C.)

    • Écrit par Marie GUILLET
    • 2 523 mots

    Quelle que soit la valeur du récit concernant le sacrifice de la fille de Jephté, ce sacrifice est lié, dans le texte, à l'existence d'une sorte de cérémonie des femmes : la jeune victime demande à son père de lui laisser deux mois pour aller « pleurer sa virginité », ce qu'elle fait avec ses compagnes ; le texte ajoute : « Et de là vient cette coutume en Israël : tous les ans, les filles d'Israël s'en vont se lamenter quatre jours sur la fille de Jephté le Galaadite.

Recherche alphabétique

Le Dictionnaire Cordial comporte plus de 120 000 entrées. Il reconnaît les formes fléchies (féminin, pluriel, conjugaison des verbes). Les noms propres ne sont pas pris en compte.