Lamiaque
- Adjectif singulier invariant en genre
Définition
- relatif à la ville de Thessalie Lamia, notamment en parlant de la guerre qui opposa les cités grecques aux successeurs d'Alexandre le Grand
"lamiaque" dans l'encyclopédie
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PHOCION (env. 402-318 av. J.-C.)
- Écrit par Claude MOSSÉ
- 985 mots
Il tenta vainement, après la mort du conquérant, d'empêcher Athènes de se lancer dans la guerre lamiaque et fut le principal négociateur de la paix conclue en ~ 322 avec le général macédonien Antipatros ; celle-ci stipulait le rejet de la constitution démocratique et la remise à l'ennemi des principaux chefs démocrates, elle imposait aussi la présence d'une garnison macédonienne au Pirée.
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CRATÈRE (env. 370-321 av. J.-C.)
- Écrit par Pierre BRIANT
- 2 105 mots
Au printemps ~ 322, il passe en Europe pour aider Antipater aux prises avec une révolte des cités grecques (guerre lamiaque) et, à l'issue de la victoire de Crannon (automne ~ 322), il épouse Phila, fille du stratège d'Europe. Alerté par Antigonos Monophtalmos, Cratère dirige avec son beau-père une expédition en Asie contre Perdiccas ; il trouve la mort au printemps ~ 321 dans une bataille livrée contre Eumène de Cardia, lieutenant de Perdiccas, en Asie Mineure.
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ANTIPATROS ou ANTIPATER (400-319 av. J.-C.)
- Écrit par Paul GOUKOWSKY
- 4 745 mots
Assiégé dans Lamia par Léosthène (d'où le nom de guerre lamiaque), Antipatros ne fut sauvé que par l'écrasante victoire navale de Cleitos à Amorgos, où la flotte athénienne fut définitivement anéantie, et l'arrivée de renforts amenés d'Asie par Léonnatos puis par Cratèros, auquel il fit épouser Phila, l'aînée de ses trois filles. Après la défaite des coalisés à Crannon (322 av.
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SIBYLLE
- Écrit par André PAUL
- 5 525 mots
- 1 média
Parmi les sibylles grecques, on peut mentionner : la sibylle d'Érythrée (selon certains, elle vécut au temps d'Orphée ; les chrétiens la situent au ~ viie siècle afin de maintenir la priorité de la prophétie biblique ; les habitants d'Érythrée, qui proclament son unicité exclusive, concèdent qu'elle ait voyagé jusqu'à Cumes, où l'on montrait son tombeau) ; la sibylle de Marpessos, dite aussi gergithique, troyenne, hellespontique ou phrygienne (elle est identique à la précédente ; leurs biographies se confondent ; on l'impliqua dans l'histoire de Troie) ; la sibylle phrygienne — ou néo-phrygienne — d'Ancyre (on la distingua de la précédente lorsqu'on cessa de désigner la Troade comme la Petite Phrygie) ; la sibylle de Colophon ; la sibylle de Samos (dédoublée de la sibylle d'Érythrée) ; la sibylle de Sardes, d'Éphèse, de Rhodes (elle est tardive et dérive d'un autre dédoublement de celle d'Érythrée) ; la sibylle delphique — délienne, thessalienne ou lamiaque — qu'on appela Daphné et dont la biographie est obscure ; la sibylle thesprotique — épirotique et macédonienne.
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MACÉDOINE ANTIQUE
- Écrit par Bernard HOLTZMANN et Claude MOSSÉ
- 58 062 mots
- 6 médias
Il fut le vainqueur de cette guerre, appelée « lamiaque », et imposa à Athènes un régime censitaire, la condamnation de Démosthène et d'Hypéride, ainsi que la présence d'une garnison macédonienne au Pirée, qui renforçait les autres établies à Chalcis en Eubée, à Corinthe et, depuis la destruction de Thèbes, à la Cadmée. Mais la mort d'Alexandre posait de difficiles problèmes de succession.