Laminaire
- Nom féminin singulier
- Adjectif singulier invariant en genre
Définition
Employé comme adjectif
- se dit d'un régime d'écoulement d'un fluide qui s'effectue par glissements des couches de fluide les unes sur les autres sans se mélanger
Employé comme nom
- genre d'algues brunes qui peut servir d'engrais et dont on extrait de l'iode, de la soude, de la potasse
"laminaire" dans l'encyclopédie
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CYTOMÉTRIE EN FLUX
- Écrit par José PIERREZ et Xavier RONOT
- 5 935 mots
Le principe de la cytométrie en flux repose sur le guidage de cellules en suspension dans un flux laminaire liquide assurant leur passage « en file indienne » devant le système d'illumination, pour permettre leur analyse dans un temps très court, de l'ordre de quelques microsecondes La cytométrie en flux a largement contribué à l'exploration de la cellule, en combinant l'aspect analytique et préparatif.
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STROMATOLITHES ou STROMATOLITES
- Écrit par Jean-Claude PLAZIAT
- 2 268 mots
De structure laminaire, avec des couches sombres et claires ondulant parallèlement, les stromatolithes ont été d'abord connus comme des fossiles généralement calcaires. La forme souvent complexe de ces édifices exclut l'hypothèse d'un simple concrétionnement. L'origine biochimique des stromatolithes a été confirmée par l'observation locale d'abondants fantômes de filaments, semblables à ceux des cyanophycées, algues bleues qui édifient par calcification des encroûtements ou des constructions hémisphériques dans les eaux douces actuelles.
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VISCOSITÉ
- Écrit par Jean-François DEVILLERS
- 3 680 mots
Les nombres de Reynolds élevés correspondent en général à des écoulements turbulents où les effets de la viscosité ne se font sentir qu'à proximité d'obstacles ou de parois (couches limites, sillages) ; mais ces effets sont alors très importants et peuvent donner naissance à des contraintes de cisaillement (tenseur de Reynolds) dont l'ordre de grandeur peut être de plusieurs centaines de fois supérieur à ce qui existe en écoulement dit « laminaire ».
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POISEUILLE JEAN LÉONARD MARIE (1797-1869)
- Écrit par Gabriel GACHELIN
- 3 476 mots
Il construit de nombreux appareils pour l’étude de l’écoulement laminaire et obtient des résultats quantitatifs d’une très grande précision, mais sans justification mathématique ou physique. La validation physique de la relation empirique de Poiseuille est rendue possible en 1860 en introduisant dans les équations de Poiseuille un terme directement relié à la viscosité du fluide.
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HYDRAULIQUE
- Écrit par Pierre CORMAULT
- 23 216 mots
- 4 médias
L'expérience et le calcul révèlent que, si l'on part du bord d'attaque, la couche limite, d'abord laminaire, se développe et devient turbulente pour une valeur de R comprise entre 105 et 106. L'épaisseur relative de la couche limite laminaire est donnée par : δ/x = 5 R−1/2. Les phénomènes de couche limite sont essentiels dans la compréhension des échanges thermiques entre fluides et parois solides (échangeurs de chaleur).