Laminoir
- Nom masculin singulier
Définition
- machine pour laminer un métal, pour le réduire en feuilles, en barres minces par passage entre deux cylindres
- machine à cylindres lisses pour glacer papiers et cartons
Expressions autour de ce mot
- passer au laminoir : subir de rudes épreuves
"laminoir" dans l'encyclopédie
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GAUFRAGE
- Écrit par Michel MARION
- 1 345 mots
Le procédé employé consiste alors à faire passer le matériau dans un laminoir entre deux cylindres, dont l'un, chaud, le type, est gravé en creux et à l'envers, et dont l'autre, le contre-type, porte une image s'emboîtant exactement dans le type. On peut même obtenir différentes couleurs, en disposant des teintures dans les creux des cylindres. La technique du gaufrage, qui ne s'est guère perfectionnée, est encore utilisée ; mais elle s'applique aujourd'hui à des matériaux modernes.
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MOULIN À EAU
- Écrit par Jacques MÉRAND
- 2 979 mots
La roue hydraulique actionnera, finalement, tout le gros outillage du métallurgiste : machines à forer les canons, laminoir, tréfilerie, fenderie. La roue hydraulique est aussi le moteur du moulin à papier, de la scie mécanique, de la remonte dans les mines, de la pompe aspirante. Effectivement jusqu'à l'invention de la machine de Watt, l'industrie tout entière est mue par la roue du moulin à eau.
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BROCART
- Écrit par Évelyne GAUDRY
- 3 469 mots
L'opération était encore plus délicate lorsqu'il s'agissait d'incorporer à plat aux fils de soie, toujours fragiles, les lames métalliques telles qu'elles étaient au sortir du laminoir, donc encore tranchantes, pour obtenir les tissus dits lamés qui sont particulièrement brillants. Les brocarts, que l'on peut encore enrichir par divers artifices de tissage permettant d'atteindre aux effets les plus somptueux, ont été fort utilisés pour les robes, les habits et les ornements d'église, mais, en raison de leur prix, leur emploi dans l'ameublement est limité à quelques cas exceptionnels.
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TAFFETAS
- Écrit par Évelyne GAUDRY
- 4 519 mots
Vaucanson devait par la suite imaginer une sorte de laminoir à rouleaux entre lesquels passait l'étoffe, mais qui fut remplacé ensuite par la presse hydraulique. Il semble qu'au Moyen Âge une sorte de gros taffetas appelé « tabis », d'aspect ondé, mais dont l'usage ne s'est pas conservé, ait déjà été moiré. Les multiples façons que l'on avait de modifier le taffetas, par des procédés de tissage ou par des manipulations sur le tissu fini, ont fait que ce type d'étoffe a toujours joué un rôle important dans le domaine des soieries, qu'il s'agisse du vêtement ou de l'ameublement.
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FOURNEYRON BENOÎT (1802-1867)
- Écrit par Florence HACHEZ-LEROY
- 5 115 mots
- 1 média
À la fin de la même année, il est nommé ingénieur de la Société des forges de Pourtalès (Doubs), pour laquelle il installe, dans l’usine de Pont-sur-l’Ognon, entre mars et décembre 1822, un laminoir à tôle actionné par une roue hydraulique pour la fabrication du fer-blanc. Il substitue aussi la houille au charbon de bois pour chauffer le métal. Il décide ensuite d’améliorer la production d’ énergie hydraulique et reprend les travaux de ses prédécesseurs, dont ceux de l’ingénieur Claude Burdin, son ancien professeur de mécanique.