Langoureuse
- Adjectif féminin singulier
Définition
- alanguie, qui exprime la langueur
- qui évoque la langueur amoureuse
"langoureuse" dans l'encyclopédie
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PRAXITÈLE (env. 390-env. 335 av. J.-C.)
- Écrit par Martine Hélène FOURMONT
- 3 238 mots
- 3 médias
La disproportion entre les deux personnages représentés ainsi que l'expression langoureuse du regard d'Hermès atténuent cependant l'intensité du thème illustré. La transformation de l'idéal viril, de l'iconographie divine, l'adoucissement de la forme classique, le réalisme sensible des attitudes ainsi que l'introduction du pittoresque caractérisent l'œuvre de Praxitèle et en font un art subtil qui influencera grandement les productions de Tanagra tout autant que les créations de la grande plastique hellénistique.
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VECCHI ORAZIO (1550 env.-1605)
- Écrit par Pierre-Paul LACAS
- 3 815 mots
Une telle œuvre vaut surtout par la musique, une musique qui témoigne de la maîtrise avec laquelle Vecchi use du langage polyphonique, qui semble tout spontané tant par la veine comique (dans l'esprit du madrigal de caractère) que par la grâce sentimentale, parfois langoureuse (dans l'esprit du madrigal sentimental). On peut citer comme pages particulièrement bien venues le « O Pierulin dor'estu » et le duo amoureux « Che volete voi dir ».
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MORELLI MONIQUE (1923-1993)
- Écrit par Guy ERISMANN
- 4 271 mots
Les poètes chevronnés écoutaient, bavardaient, et Morelli chantait, jouant de sa longue écharpe rouge et de sa voix rauque, parfois langoureuse, souvent gonflée d'énergie. On y voyait les vieux amis, Pierre Seghers, Max-Pol Fouchet, Albert Vidalie et Antoine Blondin ; on y croisait les ombres de Carco et de Mac Orlan, les fantômes de Villon et de Ronsard, ceux de Jehan Rictus et de Gaston Couté.
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CARTER BENNY (1907-2003)
- Écrit par Pierre BRETON
- 4 633 mots
Sa sonorité, chaleureuse, veloutée, langoureuse sait pourtant éviter toute mièvrerie sur les tempos lents. Son phrasé gracieux et élégant développe, sur de longues phrases sinueuses, un legato d'une rare pureté. L'improvisateur éblouit par la finesse de son intelligence et la vivacité de son imagination. À la tête de formations de grande qualité mais hélas ! par trop éphémères, il montre les mêmes qualités de rigueur et d'invention.
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MEIDIAS PEINTRE DE (env. 420-400 av. J.-C.)
- Écrit par Jean-Jacques MAFFRE
- 6 348 mots
Dans ses meilleures œuvres (ainsi dans les trois hydries déjà citées), le Peintre de Meidias évite la surcharge, malgré un nombre important de personnages ; il sait équilibrer la composition d'ensemble, et les attitudes de certaines figures sont, par leur mesure, comme un écho de l'art du Parthénon ; d'autres personnages ont des poses plus emphatiques, plus agitées, qui font songer à l'art des sculpteurs de la fin du ~ ve siècle (par exemple à la frise de la balustrade du temple d'Athéna Nikè, sur l'Acropole d'Athènes, et peut-être à Callimaque), d'autres, à l'inverse, y compris des hommes de plus en plus efféminés, adoptent des attitudes d'une langoureuse minauderie.