Languir
- Verbe à l'infinitif
Définition
- manquer d'énergie, d'activité
- souffrir de quelque chose et dépérir
- attendre avec impatience une chose vivement désirée
- traîner en longueur, manquer d'animation
- familièrement, attendre avec impatience une personne ou quelque chose et souffrir de cette attente
A la forme pronominale
- s'ennuyer du fait de l'absence d'une personne ou d'une chose
"languir" dans l'encyclopédie
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GRIMM FRIEDRICH MELCHIOR baron de (1723-1807)
- Écrit par André BANULS
- 3 181 mots
») ou qu'ils tournent à l'éloge : « Il n'appartient qu'aux Italiens de languir sous l'empire des prêtres, d'être éparpillés sous le gouvernement d'une multitude de petits tyrans, et d'exceller malgré cela dans tout ce que le génie peut produire de sublime et de plus admirable. » Fait baron du Saint-Empire en 1776 par Joseph II, ministre de la ville de Francfort près la cour de France, Grimm, ruiné par la Révolution, quitta Paris, devint ministre de la tsarine à Hambourg en 1795 et reçut d'elle sa pension jusqu'à sa mort.
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HISTOIRE DES TREIZE, Honoré de Balzac Fiche de lecture
- Écrit par Philippe DULAC
- 6 436 mots
- 1 média
Celui-ci tombe éperdument amoureux de la duchesse, mais ne trouve en face de lui qu'une coquette décidée à le faire languir sans lui accorder ses faveurs. Humilié et exaspéré, Montriveau la fait enlever, résolu à lui imprimer au fer rouge sur le front une croix de Lorraine qui fera d'elle son bien. En fait, il se contente de la menacer et la libère, en lui témoignant à son tour une froideur méprisante.
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CHEBALINE VISSARION (1902-1963)
- Écrit par Alain FÉRON
- 7 076 mots
Sa musique – y compris son Cinquième Quatuor à cordes – est condamnée ; « démissionné » en 1948 de son poste de directeur du Conservatoire de Moscou, il est assigné à l'École militaire de l'Armée rouge de Moscou, où il va languir trois longues années, de 1949 à 1951, et se murer dans le silence. Humainement et esthétiquement, les événements de 1948 marquent profondément Chebaline, dont la musique ne sera plus jamais la même.
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MICHELET JULES (1798-1874)
- Écrit par Paul VIALLANEIX
- 15 207 mots
- 2 médias
Michelet, pas plus que Hugo, n'était homme à languir dans le découragement. Une indomptable énergie l'habitait, qui l'incitait à se réclamer de Prométhée ou d'Hercule. Elle se trouva mobilisée par la présence d'une jeune femme, Athénaïs Mialaret, qu'il avait épousée en 1849, après dix années d'un veuvage difficile. Il acheva donc, à Nantes, en allant jusqu'au bout de ses forces, la rédaction de l'Histoire de la Révolution (1852-1853), exploitant, pour raconter les guerres de Vendée, l'information inédite que son entourage républicain lui fournissait.