Lapalissade
- Nom féminin singulier
Définition
- vérité trop évidente
"lapalissade" dans l'encyclopédie
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MAL
- Écrit par Étienne BORNE
- 28 724 mots
Le mal, contraire du bien, cette apparente lapalissade a donné d'autant plus à penser aux philosophes que la relation du mal au bien est à sens unique, car si le mal n'est jamais tel que par rapport à un bien au moins possible et représentable, le bien paraît avoir une positivité propre qui lui permettrait, quelle que soit sa figure, de se poser dans toute l'innocence de son ignorance du mal.
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CHANGEMENT SOCIAL
- Écrit par François BOURRICAUD
- 31 929 mots
- 1 média
Cette proposition a bien l'air d'une lapalissade : la réflexion sociologique nous renverrait-elle aux truismes dont elle nous promettait de nous délivrer ? Quelques remarques permettent de tempérer la sévérité de ce jugement. D'abord, la relation entre le dedans et le dehors – l'exogène et l'endogène – a été reconnue et énoncée. Ensuite, la « résistance au changement » – si souvent présentée comme une inertie maligne, comme le refus du progrès – se trouve maintenant expliquée par le coût que doivent acquitter ceux qui changent sans l'avoir voulu.
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SAGESSE
- Écrit par Manuel de DIÉGUEZ
- 57 170 mots
Elle condamnera donc l'erreur politique à bon droit, en faisant valoir une lapalissade : à savoir qu'une société qui s'effrite ou se dissout n'est pas bâtie sur des fondements solides. Mais la sagesse visionnaire va bien au-delà de ce genre de constat, dont la platitude même garantit la solidité. Ce qu'elle observe dans les sociétés construites sur quelque orthodoxie intellectuelle ou mythique, c'est que des règles statistiques, à force de conjurer la solitude dernière de la conscience humaine par la fausse sécurité qu'elles dispensent, engendrent progressivement une dictature de la lettre tellement désastreuse que les citoyens, hier encore rassurés par l'idole inébranlable de leur foi triomphalement immobile, commencent de souffrir, dans leur inconscient, de refouler leur liberté et leur responsabilité au plus profond d'eux-mêmes et de renier leur dignité véritable.