Laplacienne
- Adjectif féminin singulier
Définition
- relative au mathématicien et physicien français Laplace
"laplacienne" dans l'encyclopédie
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CASTELNUOVO GUIDO (1865-1952)
- Écrit par Jean-Luc VERLEY
- 1 875 mots
Mentionnons enfin le traité de calcul des probabilités Calcolo della probabilità e applicazioni (Rome, 1919), où Castelnuovo, dans l'optique laplacienne, fait la synthèse de toute la littérature publiée sur ce sujet.
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MÉTASTABILITÉ
- Écrit par Alain DELAUNAY
- 5 940 mots
Malgré de très grandes divergences entre elles, toutes ces théories ont en commun de prétendre étudier les morphologies et les morphogenèses hors de l'exigence laplacienne de ramener ces réalités, par un idéal analytique, à un ordre mécanique sous-jacent aux formes naturelles où se rejoindraient idéalement nécessité et stabilité. Précisément, le terme « métastabilité » (créé, semble-t-il, par N.
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FOURIER JOSEPH (1768-1830)
- Écrit par Louis CHARBONNEAU
- 10 168 mots
La théorie de la chaleur a souvent été associée à une première phase du positivisme, et cela dès Auguste Comte ; mais on peut se demander, à la lumière de sa situation face à la science laplacienne et de la nature de la théorie de la chaleur rayonnante, si elle mérite bien cette place. Enfin, Fourier participa aux travaux sur les fondements de la statique qui occupèrent aussi, vers 1798, Lagrange et Prony, puis plus tard Poinsot.
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STOCHASTIQUES PROCESSUS ou PROCESSUS ALÉATOIRES
- Écrit par Maurice GIRAULT
- 25 565 mots
On dit qu'un processus Xt est un processus laplacien si pour tout k, quels que soient t1, t2, ..., tk, l'ensemble aléatoire correspondant {X1, X2, ..., Xk} est un ensemble laplacien. La loi temporelle du processus est définie par deux fonctions certaines du temps, la valeur moyenne :et la fonction de covariance : Toute forme linéaire à coefficients constants de Xt est une variable aléatoire laplacienne (ou normale).
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HASARD & NÉCESSITÉ
- Écrit par Ilya PRIGOGINE, Isabelle STENGERS et Encyclopædia Universalis
- 52 885 mots
Abandonnant la conception laplacienne, réaliste, d'un monde déterministe, ne pourrait-on soutenir que la tâche de la science est, dans chaque domaine, de définir des objets susceptibles d'une intelligibilité déterministe ? La quête d'intelligibilité traduirait donc alors non la réalité du monde, mais les exigences de la raison. Dans quelle mesure la définition d'un objet peut-elle garantir une intelligibilité déterministe ? Pour répondre de manière concrète, il suffit de prendre l'exemple des systèmes physico-chimiques qui ont longtemps semblé, en-dehors du cas particulier de la dynamique, illustrer la possibilité d'une description déterministe.