Laraire
- Nom masculin singulier
Définition
- dans l'Antiquité, à Rome, sanctuaire destiné au culte des lares
"laraire" dans l'encyclopédie
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POMPÉI, NATURE, SCIENCES ET TECHNIQUES (exposition)
- Écrit par Hélène ERISTOV
- 5 875 mots
La peinture d'un laraire figure Bacchus, le corps revêtu d'une grappe, devant le Vésuve couvert de vignes, et la maquette de la Villa rustica de la Pisanella à Boscoreale confirmait l'importance de la viticulture : dans la cour, 84 grandes jarres (dolia) semi-enterrées stockaient la production du domaine. Foulons et teinturiers étaient de grands acteurs de l'économie pompéienne : en témoignaient la fullonica (teinturerie) de Stephanus reconstituée, les représentations picturales de foulons au travail, la présence de murex dont on tirait la pourpre.
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TOLÉRANCE
- Écrit par Bernard GUILLEMAIN
- 24 260 mots
- 1 média
Le premier point est vrai : toute tentative de pénétrer l'absolu soit par le discours, soit par la mystique était rejetée comme superstitio ; le second est vrai aussi : le laraire de Julia Domna comptait plus d'effigies que l'album d'un philatéliste. Seulement, l'indifférence parfois ricanante des Romains ne les préservait pas de trembler à l'approche imaginée d'un numineux impur et de s'en préserver en multipliant les rites civiques et les rites propitiatoires, en multipliant aussi les dieux auxquels sacrifier.
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BRONZES ANTIQUES
- Écrit par Claude ROLLEY
- 30 659 mots
- 7 médias
Ainsi, l'usage du laraire à la romaine, rassemblant dans la maison des statuettes divines, peut révéler un aspect de la romanisation, dans les villes de Gaule comme aussi dans les grandes villas de Pannonie, qui en fournissent plusieurs exemples. Pour l'Orient, les problèmes sont un peu différents. Certaines séries, comme celle des innombrables Vénus « syriennes », ont découragé jusqu'ici l'étude systématique par leur monotonie, quoique, pour certaines, des détails matériels ou stylistiques permettent de les distinguer des exemplaires occidentaux.
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ROME ET EMPIRE ROMAIN La religion romaine
- Écrit par Pierre GRIMAL
- 38 568 mots
Dans la chapelle domestique – le laraire – peuvent entrer d'autres divinités, toutes celles dont le maître de la maison apprécie particulièrement la protection. Lui-même est l'objet d'un véritable culte adressé à son genius, c'est-à-dire la force de vie qui l'anime et assure la survie de la famille. Après la mort, les défunts deviennent, semble-t-il, des dieux mânes (dii manes), sans que l'on puisse croire que, anciennement du moins, ils conservaient leur personnalité.
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CARTHAGE
- Écrit par Abdel Majid ENNABLI, Liliane ENNABLI, Gilbert-Charles PICARD et Encyclopædia Universalis
- 54 134 mots
- 5 médias
Le rez-de-chaussée est occupé par des boutiques ; au premier, les pièces de réception et le laraire, tapissés de marbre blanc, pavés de mosaïques, s'ouvrent sur une enfilade de jardins et de portiques, agrémentés de bassins. Une magnifique mosaïque figurant une volière où des oiseaux s'ébattent dans le feuillage couvrait le péristyle du viridarium ; elle a donné son nom à cette maison.