Lare
- Nom masculin singulier
- Adjectif masculin singulier
Définition
- dans l'Antiquité, à Rome, divinité du foyer, âme d'un ancêtre de la famille
"lare" dans l'encyclopédie
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PÉNATES & LARES
- Écrit par Jean-Paul BRISSON
- 1 830 mots
Le culte domestique associe aux pénates le lare, dont le rôle est en principe différent. Le lare protège l'implantation territoriale du groupe familial ; partant, il est fixé en un point précis du sol et ne saurait en bouger. On l'honore non comme divinité protectrice de la famille, mais comme génie du lieu où elle demeure. En cas de déplacement, le lare reste immuable.
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VÉNUS, religion romaine
- Écrit par Jean-Paul BRISSON
- 4 664 mots
Dans le mariage bien sûr : selon un usage adopté assez tôt sans doute, la jeune mariée apportait à son nouveau foyer, pour y participer au culte domestique à côté des pénates et du lare, une statuette de Vénus, symbole évidemment de la séduction que la femme doit exercer sur son mari et qui, par conséquent, garantit sa fécondité. Mais Vénus ne s'est pas laissé aisément enfermer dans les limites rigides de la morale et des lois : elle ne dédaigne pas les hommages des prostituées qui vénèrent leur protectrice divine dans le temple élevé hors du pomerium en ~ 184.
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CIVILISATION ROMAINE (notions de base)
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 23 618 mots
- 18 médias
Cette religion ritualiste laissait une large place aux pratiques de piété privées (dieu lare protecteur du domicile, dieux pénates, mânes des ancêtres, associés à un dieu local ou à un grand dieu). À titre individuel, selon les circonstances, chacun était libre d’invoquer la divinité de son choix. Chaque peuple de l’Empire était également libre de conserver ses propres dieux.
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MYTHOLOGIES Le monde gréco-romain
- Écrit par John SCHEID, Giulia SISSA, Jean-Pierre VERNANT et Encyclopædia Universalis
- 26 481 mots
- 2 médias
Enfin, dans la famille, au noyau fixe des divinités de la maison – le Lare familial (divinité du terroir de la demeure), les dieux pénates (divinités du dedans, transmis dans la lignée), le Génie du maître de maison (sa « personnalité » telle qu'elle s'est constituée à sa naissance), les dieux mânes (les ancêtres défunts) –, s'ajoutait, selon le lieu, l'époque et le gré du père de famille, tel ou tel « grand » dieu.