Larme

"larme" dans l'encyclopédie

• DUSEIGNEUR JEAN-BERNARD dit JEHAN (1808-1866)

  • Écrit par Pierre GEORGEL
  • 3 062 mots
  • 1 média

  De fait, après le Roland furieux et le groupe Une larme pour une goutte d'eau, inspiré par une des scènes les plus pathétiques de Notre-Dame de Paris (Salon de 1833), Duseigneur ne tarda pas à s'assagir et à produire des sculptures moins ambitieuses et moins intenses, puis franchement académiques, en particulier des commandes religieuses (Conversion de saint Augustin, église Notre-Dame-des-Victoires, Paris ; Sainte Agnès, église de la Madeleine, Paris ; La Crucifixion, église Saint-Roch, Paris).

• BLASON, littérature

  • Écrit par Nicole QUENTIN-MAURER
  • 2 921 mots

  Ainsi, l'œil revient à Antoine Héroët, les cheveux à Jean de Vauzelles, la joue, la langue, le nez à l'abbé Eustorg de Beaulieu, le nombril à Des Périers, le sourcil, le front, la gorge, la larme et le soupir à Maurice Scève, le genou et le pied à l'aumônier de monseigneur le Dauphin, Lancelot de Carle. Et d'autres encore bravent sensuellement l'honnêteté.

• CRASHAW RICHARD (1612 ou 1613-1649)

  • Écrit par Pascal AQUIEN
  • 4 706 mots

  Parmi les images les plus caractéristiques, celle de la larme est sans doute l'une des plus fréquentes, avec ses multiples associations à la pluie, à la mer, au lait ou au sang, car le monde de Crashaw est celui de la fluidité et du mouvement, mais c'est aussi celui de la mutation, de la transformation et du battement de la vie où tout, rythmes et tropes, invite le lecteur à « le voir respirer » (« Sur l'évêque Andrews », Plaisir des Muses).

• PROSODIE

  • Écrit par Pauline WELBY
  • 5 201 mots
  • 2 médias

  De même, la séquence [lalaʁm] est interprétée comme « «l’alarme », avec une montée de F0 commençant à [la], mais comme « la larme », avec une montée commençant à [laʁm]. Le groupement prosodique La prosodie aide à découper les mots, mais elle est également la « colle » qui les maintient soudés, en les groupant dans une hiérarchie de groupes prosodiques qui varie selon la langue.

• DERNIERS VERS, Arthur Rimbaud Fiche de lecture

  • Écrit par Yves LECLAIR
  • 5 091 mots

   »), l'élégie (« Larme ») ou l'idylle (« Michel et Christine ») ironiques et l'allusion érotique, l'extase dans la nature (« Bonne pensée du matin ») ou devant le « Boulevart du Régent » (« Bruxelles »). Ses « airs » et « délires » illustrent le combat spirituel d'un païen en quête d'un « âge d'or », dont les stupeurs extatiques finissent dans « la boue » et la « honte ».