Larron
- Nom masculin singulier
Définition
- voleur de grand chemin
- orifice par lequel s'échappe l'eau d'un étang ou d'une écluse
"larron" dans l'encyclopédie
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CAMPIN ROBERT ou MAÎTRE DE FLÉMALLE (1380 env.-1444)
- Écrit par Françoise HEILBRUN
- 8 865 mots
- 3 médias
Du premier retable, la composition centrale, une déposition, n'est connue que par une copie dessinée (Liverpool), et seuls restent quatre des volets latéraux : un mauvais larron, une sainte Véronique, une Vierge à l'enfant sur fond or, imitant la soie brochée, et une Trinité en grisaille (Städelches Kunstinstitut, Francfort). La beauté des visages, la noblesse tragique des expressions (le mauvais larron a souvent été pris pour un bon larron) et une certaine grâce fluide de la ligne, inconnue jusqu'alors chez Campin, laissent supposer, surtout pour les volets, plus qu'une influence, une collaboration de la part de Rogier, qui à l'époque était encore dans l'atelier de son maître.
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SCRIBE EUGÈNE (1791-1861)
- Écrit par Hélène LACAS
- 3 954 mots
Il débute au théâtre des Variétés avec une piécette qui ne recueille aucun succès, Le Prétendu sans le savoir ou l'Occasion fait le larron (1810). Il reste dans l'anonymat jusqu'en 1815, date à laquelle il fait représenter Une nuit de la garde nationale. Aidé par la rente qui lui est versée après la mort de ses parents, il parvient à force d'écrire à déceler ce qui plaît au public et peut alors fabriquer des succès.
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PASOS, sculpture
- Écrit par Marcel DURLIAT
- 5 395 mots
On doit à ce dernier le très célèbre Crucifix de l'Amour (1618), également dans l'église du Sauveur, le Crucifix de la conversion du bon larron, dans la chapelle de Montserrat, et le Crucifix de la Bonne Mort, dans la chapelle de l'université, ainsi que l'extraordinaire Jésus du grand pouvoir, un « Nazaréen » comme le Jésus de la Passion, c'est-à-dire une figure du Christ portant la Croix sur ses épaules.
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LE MONDE DE LUCAS CRANACH (exposition)
- Écrit par Christian HECK
- 5 976 mots
Le bon larron, aussi noueux que le tronc sur lequel il est fixé, semble animé du même panthéisme que l'arbre presque anthropomorphe qui lance son feuillage dans sa direction. Dans l'admirable panneau peint de la Crucifixion de Vienne (vers 1500), la barbe et les cheveux des cavaliers font songer aux rameaux moussus des forêts que peignent Altdorfer et l'école du Danube.
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ASTURIAS MIGUEL ÁNGEL (1899-1974)
- Écrit par Rubén BAREIRO-SAGUIER et Bernard FOUQUES
- 17 671 mots
- 1 média
Signe des appétits matériels du conquistador, la figure grimaçante du Mauvais Larron domine l'intrigue. Une poignée de transfuges, farouches partisans des thèses sadducéennes, croient trouver un écho de leur hérésie dans les contorsions douloureuses des adorateurs de Cabracán, le dieu des Tremblements de terre. Mal leur en prend : deux d'entre eux n'échappent au massacre que pour se perdre dans la jungle.