Latiniser
- Verbe à l'infinitif
Définition
- en religion, donner un caractère latin
"latiniser" dans l'encyclopédie
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GRONOVIUS JOHANN FRIEDRICH GRONOUW dit (1611-1671)
- Écrit par Paul DIBON
- 4 362 mots
Né à Hambourg, de David Gronouw, conseiller du duc de Holstein, et de Margaretha Langermann, Johann Friedrich, qui devait latiniser son nom en Gronovius, fit ses premières études à Brême et à Hambourg. En 1631, après avoir visité Iéna et Leipzig, il arrête sa pérégrination académique à Altdorf, près de Nuremberg, afin d'y compléter ses études juridiques et littéraires, sous la direction, entre autres, de Rittershusius et de Virdungus.
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À L'INSTANT DE QUITTER LA PIÈCE (W. Stevens)
- Écrit par Marie-Christine LEMARDELEY
- 5 329 mots
La poésie se veut savoir, mot que l'écrivain utilise d'ailleurs en français dans le texte, comme pour « latiniser » et donc dépayser sa langue. Les aphorismes de Adagia (1934-1940) tranchent avec la gravité des poèmes en un contrepoint roboratif et drôle, tout en entrant en résonance avec certains de leurs titres. On y découvre un Stevens péremptoire et provocateur (« Le romantisme est à la poésie ce que la décoration est à la peinture »), qui règle au passage son compte à l'imagisme d'Ezra Pound.
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NIELSEN CARL (1865-1931)
- Écrit par Michel VINCENT
- 8 928 mots
Nielsen enfin se distingue par la production de trois concertos, genre où les Nordiques ont rarement excellé et dont l'expression peut servir, là encore, à latiniser l'image de ce compositeur danois. Un enfant du terroir Carl Nielsen naît le 9 juin 1865 à Nørre Lyndelse, un village de Fionie tout proche d'Odense, la ville natale d'Andersen. Il est le fils de Niels et de Maren Kirstine Jørgensen et, selon la coutume scandinave, Nielsen tient son nom de l'appellation de « fils de Niels » (Niels'sen).
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AMÉNAGEMENT LINGUISTIQUE
- Écrit par Loïc DEPECKER
- 26 094 mots
Il arrive aussi que les choix politiques s'expriment de façon très nette dans des décisions qui touchent au corpus de la langue : en 1928, la décision d'Atatürk de latiniser la graphie du turc a ainsi témoigné du choix d'arrimer la Turquie plus à l'Occident qu'à l'Orient. Et celle du Québec de franciser, à partir des années 1960, la société québécoise, du choix d'orienter la province vers le monde francophone.