Latinité
- Nom féminin singulier
Définition
- fait d'être latin, caractère latin d'une langue, ensemble des traits culturels particuliers aux peuples latins
"latinité" dans l'encyclopédie
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DISCOURS
- Écrit par Barbara CASSIN
- 2 096 mots
Quand, dès la fin de la latinité (cf. Codex Theodosianus, IX, xxiv, 1), discursus prend le sens de discours, c'est d'abord comme chemin hasardeux de la conversation et de l'entretien, avant de renvoyer à toute mise en forme, parlée ou écrite de la pensée ; les rhétoriques grecques du « logos », comme les rhétoriques latines de l'« oratio », deviennent alors pour nous rhétoriques du discours, de ses « parties » (verbes, attributs, etc.
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RÉVOLTE DE VERCINGÉTORIX
- Écrit par Xavier LAPRAY
- 1 139 mots
Cette insurrection marque donc la fin d'un conflit décisif pour l'Occident, puisqu'il ouvre cette région à la latinité et constitue une étape capitale dans l'ascension de César. Au xixe siècle, ce court épisode d'un long processus est transformé en point de départ de l'histoire nationale.
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SAXO GRAMMATICUS (1140?-1206)
- Écrit par Régis BOYER
- 5 156 mots
Son œuvre fait de lui l'un des très grands historiographes de la latinité médiévale, l'équivalent de l'Islandais Snorri Sturluson qui écrivit peu après lui (sinon, éventuellement, sous son influence) sa Heimskringla, et l'une des sources obligées de notre connaissance des antiquités scandinaves. Il est probable que la majeure partie de l'ouvrage était rédigée vers 1200, le Prologue et les tout derniers livres ayant été écrits en dernier lieu.
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ROMANES LANGUES
- Écrit par Gustav INEICHEN
- 16 022 mots
On voit que le concept d'une latinité balkanique, quoique souvent invoqué, est dû à une fausse analogie avec les faits géographiques. On notera d'ailleurs qu'une variété de roman demeurée inconnue était en train de se développer dans le bassin supérieur du Danube (notamment en Pannonie) avant les grands bouleversements ethniques du ive au viie siècle.
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FORTUNAT saint VENANCE (530 env.-env. 600)
- Écrit par Jacques DUBOIS
- 1 976 mots
Il fut un des derniers représentants de la latinité. Il a abordé tous les genres, mais sans atteindre la perfection. Il rédigea les Vies de plusieurs saints, dont certains avaient été ses amis, mais préférait les éloges oratoires aux récits de faits concrets. Versifiant aisément, il se contentait de pièces de circonstance, badinant à propos de réunions amicales ou louant sans discrétion les puissants du jour.