Laudateur
- Nom masculin singulier
- Adjectif masculin singulier
Définition
Employé comme adjectif
- qui fait des louanges
Employé comme nom
- celui qui fait des louanges
"laudateur" dans l'encyclopédie
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LAUDES, musique
- Écrit par Pierre-Paul LACAS
- 578 mots
Forme musicale du type chanson religieuse monodique, souvent en langue vulgaire, que diffusèrent en Italie (Florence), à partir du xiie siècle, des compagnies de laïques (laudantes, laudisti ou laudesi). Au xiiie siècle, les laudes se multiplient, surtout grâce aux Franciscains (Jacopone da Todi). Aux xve et xvie siècles, la lauda est polyphonique, puis connaît la forme dialoguée et le style vertical du madrigal, avec prédominance mélodique de la partie supérieure.
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LAUD WILLIAM (1573-1645)
- Écrit par Roland MARX
- 3 456 mots
Nombre des principes de Laud seront repris, avec plus de souplesse, par l'épiscopat anglican de la Restauration.
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LAUDE JEAN (1922-1983)
- Écrit par Michel COLLOT et Claude FRONTISI
- 6 631 mots
Professeur d'histoire de l'art à Paris-I, où son enseignement eut un rayonnement considérable, Jean Laude était surtout connu pour ses importants travaux sur la peinture moderne et sur les arts africains. Mais parallèlement à cette œuvre scientifique, il n'avait cessé de poursuivre une recherche poétique dont la rigueur intransigeante l'a tenu à l'écart des modes successives, mais dont l'actualité et la réussite apparaissent mieux aujourd'hui.
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LAUDER ESTÉE (1906-2004)
- Écrit par Guillaume EVIN
- 4 586 mots
Quatre-vingt-dix-sept ans ? Sans doute un peu moins, peut-être un peu plus. Estée Lauder a emporté, le 24 avril 2004, le secret de son âge, à l'image du dernier parfum qui porte sa griffe, Beyond Paradise. La femme d'affaires avisée qui incarna à la perfection tout à la fois le « rêve américain » et le culte de la beauté féminine avait su faire preuve cinquante ans durant d'un art consommé du mystère et de la mise en scène.
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ANCIENS ET MODERNES
- Écrit par Milovan STANIC et François TRÉMOLIÈRES
- 27 630 mots
- 4 médias
Contrairement à l'idée que l'on s'en est fait à travers une lecture de Boileau ou Racine tributaire de la conception de la modernité issue du romantisme, ce n'est donc pas lui le laudateur des puissants, mais d'abord le parti opposé. La question du « merveilleux chrétien » Ainsi Marc Fumaroli a montré qu'en France le parti des Modernes est apparu directement dans l'entourage de Richelieu, au service d'un idéal de grandeur nationale lié à l'absolutisme naissant, et qui passait notamment par l'affirmation de la langue française, en lieu et place du latin et des autres langues – à commencer par l'italien – pouvant prétendre à sa succession en Europe.