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Laudative

  • Adjectif féminin singulier

Définition

  1. qui loue, qui fait un éloge

"laudative" dans l'encyclopédie

  • FARAZDAQ AL- (apr. 641-728)

    • Écrit par Jamel Eddine BENCHEIKH
    • 1 676 mots

    Outre les épigrammes, isolées ou incluses dans des compositions d'inspiration laudative plus longues, l'œuvre compte de très nombreux panégyriques adressés aux protecteurs du poète. Ces pièces n'excèdent pas une trentaine de vers et plusieurs d'entre elles ne comportent pas de prélude élégiaque, le classique nasīb, qui finira par devenir une des caractéristiques de la qaṣīda tripartite.

  • DJARĪR (653 env.-env. 733)

    • Écrit par Jamel Eddine BENCHEIKH
    • 2 000 mots

    Elle se présente sous la forme de brèves épigrammes, mais s'insère souvent aussi dans de plus amples compositions, des qaṣīda tripartites ou quadripartites, où l'invective est introduite par un développement élégiaque et voisine avec une séquence laudative qui la met en valeur. Djarīr est un satiriste virulent, aux traits acérés, à la verve brutale.

  • CAREW THOMAS (1595-1639)

    • Écrit par Henri FLUCHÈRE
    • 2 313 mots

    Son élégie sur la mort de ce poète (1640) contient, sous une forme laudative, le jugement le plus pénétrant qui soit. Carew ne doit pas être considéré comme un poète mineur. Ses poèmes, souvent osés, sont riches en subtilité et en jeux intellectuels éloignés de toute mièvrerie.

  • CÉLÉBRATION, genre littéraire

    • Écrit par Véronique KLAUBER
    • 4 680 mots

    Le caractère gratuit, purement verbal de certaines louanges, les éloges satiriques d'objets peu dignes n'ont pas suffi à jeter le discrédit sur l'ensemble de la littérature laudative. Le grand nombre et la diversité des genres littéraires attachés à la fonction de la célébration montrent, depuis l'Antiquité, l'importance de la mémoire perpétuée par les poètes, dont ils sont d'ailleurs très conscients : « privée de l'hymne qui la loue, la valeur reste couverte d'une obscurité profonde » (Pindare, Septième Néméenne) ; cette affirmation passe déjà pour un lieu commun chez Pindare qui produisit, sur commande, tant d'épinicies.

  • SOPHISME

    • Écrit par Françoise ARMENGAUD
    • 4 957 mots

    Les sophismes dits de l'amour propre, de l'intérêt, de la passion reposent sur la description illusoire par laquelle on trompe les autres ou soi-même : le fait de croire que l'on a accordé par générosité ce qu'on a été contraint de céder par la force ; l'illusion de Chantecler qui croit par son chant faire lever le soleil ; le cas de l'amoureux qui trouve toujours moyen de faire une description laudative de son aimée quels que soient ses défauts (cf.

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