Lauragais
- Nom masculin invariant en nombre
- Adjectif masculin invariant en nombre
Définition
- relatif à la région du Lauragais près de Toulouse
"lauragais" dans l'encyclopédie
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ALBIGEOIS (CROISADE CONTRE LES)
- Écrit par Jacques LE GOFF
- 22 835 mots
- 2 médias
Raimond VII conservait le comté de Toulouse et le Lauragais. Mais, après sa mort, ces terres devaient revenir à Alphonse de Poitiers, frère du jeune roi Louis IX, qui devait épouser la fille du comte. Si le couple n'avait pas d'héritier direct, elles seraient annexées au domaine royal. Le roi de France gardait les terres languedociennes conquises en 1226.
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MIDI-PYRÉNÉES
- Écrit par Robert MARCONIS
- 24 484 mots
- 1 média
De nombreux petits foyers industriels s'étaient en effet développés, dans la première moitié du xixe siècle, à la périphérie du territoire régional, dans des contrées où les conditions naturelles ne permettaient pas une agriculture aussi rémunératrice que celle des plaines et des collines de la Gascogne, du Lauragais, de l'Albigeois et du Castrais.
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LANGUEDOC-ROUSSILLON
- Écrit par Laurence FABBRI et Jean-Paul VOLLE
- 20 260 mots
- 4 médias
Déjà, les croupes du Lauragais définissent un paysage toulousain. Les paysages associant le calcaire plus ou moins ancien, plus ou moins massif et dur à une formation végétale typiquement méditerranéenne (la garrigue) donnent leur unité à la région. Vastes plateaux coupés de vallées en canyons (garrigues d'Uzès, de Nîmes et de Montpellier), dominés par quelques proéminences en « pics » (pic Saint-Loup, signal du mont Bouquet), croupes plus limoneuses du Biterrois, collines rocheuses dans le Minervois, hauteurs désertiques des Corbières profondément entaillées par l'Aude et ses affluents, jusqu'aux Aspres catalans, tout le registre du calcaire façonne un Languedoc de la pierre et de l'eau.
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CATHARES
- Écrit par Christine THOUZELLIER
- 37 203 mots
- 2 médias
Il préside en Lauragais, au château de Saint-Félix de Caraman, près de Toulouse, une assemblée de cathares albigeois et italiens. Les actes de ce concile, publiés au xviie siècle d'après une copie de 1232 – d'authenticité controversée –, rigoureusement examinés en 1946 par A. Dondaine, qui a découvert ensuite d'autres sources les corroborant, ont fait l'objet d'une édition critique par F.