Laurier-rose
- Nom masculin singulier
Définition
- en botanique, arbuste ornemental de la famille des apocynacées
"laurier-rose" dans l'encyclopédie
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CONTORTALES
- Écrit par Chantal BERNARD-NENAULT
- 10 066 mots
- 12 médias
Un type, l'oléandre ou laurier-rose L'oléandre ou laurier-rose (Nerium oleander) est un arbuste de deux à cinq mètres de haut dont les feuilles, groupées par deux, trois ou quatre, subovales et coriaces, présentent un fin réseau de nervures. Leur épiderme est fortement épaissi, cutinisé et les stomates se localisent à la face inférieure, dans des cryptes garnies de poils, limitant ainsi la déperdition d'eau par transpiration.
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NOMS VERNACULAIRES FRANÇAIS (botanique)
- Écrit par Jean-Marie PRUVOST-BEAURAIN
- 21 364 mots
- 2 médias
1789), très toxique et à fleurs jaune orangé, a au moins deux noms français : bois-lait et laurier-rose-jaune. On voit que « laurier-rose-jaune » est ambigu (surtout avec les graphies « laurier-rose jaune » et « laurier rose jaune » que l'on voit parfois), cet arbrisseau n'étant ni un laurier ni un oléandre. Faute de mieux (« thévétie péruvienne » étant à éviter d'après le cinquième critère, d'autant plus que cette espèce fut aussi nommée Thevetia neriifolia Juss.
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XYLELLA FASTIDIOSA
- Écrit par Charles MANCEAU
- 7 840 mots
- 1 média
Elle est présente sur le caféier en Amérique du Sud et en Amérique centrale, sur le laurier-rose en Amérique centrale et en Amérique du Nord. En Amérique du Nord septentrionale, c’est sur des arbres forestiers (chênes, sycomores, ormes, etc.) qu’elle a le plus d’impact. Au total, plus de 300 espèces végétales, réparties dans 63 familles dont 6 monocotylédones et 54 dicotylédones, ont été décrites comme plantes hôtes de Xylella fastidiosa et peuvent présenter des symptômes de dessèchement.
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ANÉMOCHORIE
- Écrit par Jacques DAUTA
- 4 940 mots
- 1 média
Chez de nombreuses espèces, elles sont revêtues d'une bourre ou d'un réseau de poils ou filaments longs et abondants, souvent ramifiés en appendices plumeux : graines de laurier-rose, d'épilobe, de tamaris, de saule et de peuplier ; les graines de ces deux derniers arbres donnent à maturité ces flocons d'ouate si abondants dans l'air fin mai ou début juin dans nos pays.
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XÉROPHYTES
- Écrit par Jacques DAUTA
- 5 607 mots
- 2 médias
Une meilleure conservation de l'eau est obtenue, chez les xérophytes, par réduction de la transpiration : grâce au revêtement, soit cuticule épaissie (olivier, pin, lentisque), soit couche de suber (chêne-liège), soit pilosité abondante, protectrice (lavande) ; ou bien grâce aux feuilles réduites, petites (bruyères, acacias des déserts), et repliées (romarin), ou réduites à des épines (ajoncs), ou absentes (port « jonciforme » des calycotomes, des éphédras, où les tiges elles-mêmes sont vertes), ou à surface variable (oyat, fétuque, stipe et autres graminées à feuilles pliables en deux, en long, dans l'air sec) ; ou par réduction des pertes d'eau par les stomates, qui peuvent être moins nombreux, ou enfoncés dans des cryptes poilues (oléandre ou laurier-rose), ou protégés dans la feuille enroulée des graminées citées plus haut ; ou par chutes d'organes en saison sèche : rameaux (anabasis, calligonum) ou feuilles (exemple : les arbres à feuilles caduques de nos régions tempérées se comportant en hygrophytes l'été, en xérophytes l'hiver, saison physiologiquement sèche).