Lavandière
- Nom féminin singulier
Définition
- terrain planté de lavande
- femme qui lave le linge
- en zoologie, oiseau appelé aussi bergeronnette ou hochequeue
"lavandière" dans l'encyclopédie
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CAṆḌĪ-DĀS BADU (XIVe-XVe s.)
- Écrit par Jean VARENNE
- 962 mots
Tombé amoureux d'une jeune lavandière, Chandîdâs la prit avec lui, encourant de ce fait l'hostilité de ses pairs, car c'était déroger gravement. Menacé d'excommunication, il se défendit en chantant les louanges de sa compagne en qui, disait-il, il fallait voir Râmî elle-même (ou : Târâ, ou Râdhâ ; ces divers noms désignant la Déesse en liaison avec Râma, Krishna, ou le Buddha).
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LAZARILLO DE TORMES (1553/54)
- Écrit par Marcel BATAILLON
- 11 427 mots
La mère veuve est, à Salamanque, cuisinière et lavandière, et devient la concubine d'un esclave, palefrenier dans le voisinage. Elle ne tarde pas à confier Lazare à un aveugle qui cherche un guide. Le gamin apprend avec lui à mendier, mais aussi à ruser et à tromper dans la lutte pour la vie. Il abandonne ce premier maître fort brutalement. Le second (chap.
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MARINO GIOVANNI BATTISTA dit LE CAVALIER MARIN (1569-1625)
- Écrit par Angélique LEVI
- 15 037 mots
D'où encore sa prédilection pour les éléments les plus volatils et les plus fragiles qui reflètent le mieux la mobilité de l'esprit humain et l'instabilité des formes, la bulle, le verre, l'arc-en-ciel, la tempête, l'aurore, le couchant, l'éventail (qui est plume et essor), la fleur (et parmi les fleurs, la plus ornementale et la plus délicate, la rose), l'oiseau (et par-dessus tout le rossignol qui est vol et chant), l'insecte (et de préférence la luciole qui est vol et flamme), la femme toujours, captée dans un geste fugitif englouti par le temps aussitôt que saisi, nageuse, fileuse, brodeuse, mangeuse de fraises, lavandière, un univers placé sous le signe de Protée et de son emblème le caméléon, auquel Marino, dans un hymne à l'inconstance, s'identifie : « Nouveau Protée d'amour, nouveau caméléon, c'est moi.
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ROMANCERO
- Écrit par Daniel DEVOTO
- 15 739 mots
Elle demeurait cependant « latente », selon un qualificatif cher à Menéndez Pidal ; vers la fin du xviiie siècle et au commencement du xixe siècle, on put constater que le romancero traditionnel n'était point mort : les Asturies, la Catalogne, le Portugal, la Galice – même les séphardim d'Afrique et d'Orient – commencèrent à révéler leurs trésors ; seule la Castille demeurait étonnamment muette jusqu'à ce que María Goyri et son mari Menéndez Pidal, arrêtés à Soria en 1900 pendant leur voyage de noces, entendissent une lavandière leur chanter les premières strophes d'une tradition retrouvée.
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BUTŌ
- Écrit par Agnès IZRINE
- 21 106 mots
- 2 médias
Il est une lavandière dans Je veux aller en Algérie (1960) puis incarne Divine – prostitué travesti imaginé par Jean Genet dans son roman Notre-Dame-des-Fleurs – dans Sucreries – en quatre chapitres (1961). Il déconstruira le mouvement dans Anma (Le Masseur, 1963), participera aux scènes homosexuelles de Danse couleur rose (1965). En 1969, il arrête de danser jusqu'à ce qu'un souvenir de la Argentina (célèbre danseuse espagnole du début du xxe siècle, de son vrai nom Antonia Mercé y Luque) le pousse à remonter sur les planches : Hijikata réglera, en 1977, la chorégraphie d'Hommage à la Argentina pour Ōno, assurant à ce dernier une renommée internationale.