Lawsonite
- Nom féminin singulier
Définition
- en chimie, silicate double d'aluminium et de calcium hydraté
"lawsonite" dans l'encyclopédie
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JADES
- Écrit par Yves GAUTIER
- 3 448 mots
- 2 médias
Ce sont des minéraux issus du métamorphisme haute pression-basse température, associés à la glaucophane et à la lawsonite. Toutefois, ils sont le plus souvent exploités dans des formations de remaniement sédimentaire, dans des conglomérats ou en galets roulés fluviatiles. C'est en haute Birmanie que se situent les plus importants gisements de jadéite, mais ce minéral est exploité aussi en Chine (province du Yunnan), au Japon, au Tibet, au Mexique, au Guatemala et en Californie.
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PREHNITE
- Écrit par Yves GAUTIER
- 4 604 mots
La prehnite cristallise aussi dans des roches soumises à un métamorphisme plus fort (température comprise entre 300 et 400 0C, et pression inférieure à 1 000 MPa, faciès des schistes verts), où elle est associée à la lawsonite, la laumonite, l'axinite, qu'elle peut aussi pseudomorphoser. Moins fréquemment, des roches plutoniques plus acides, comme des granites, des diorites ou des monzonites, peuvent aussi contenir de la prehnite, où elle cristallise le plus souvent dans des fissures.
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ROCHES (Classification) Roches métamorphiques
- Écrit par Gérard GUITARD
- 23 954 mots
- 8 médias
D'autres minéraux ou associations critiques, tels que lawsonite ou jadéite + quartz, permettent de définir des sous-faciès. La pumpellyite existe dans la partie la moins métamorphique du faciès, associée à la lawsonite. Le mica blanc est la phengite et la biotite n'y est pas stable. Le faciès des amphibolites à albite et épidote est défini par l'association critique amphibole calcique alumineuse (hornblende) + plagioclase acide (An < 20 p.
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SUBDUCTION
- Écrit par Jean AUBOUIN
- 34 602 mots
- 9 médias
Des minéraux particuliers s'y développent : la lawsonite est la plus caractéristique, la glaucophane la plus visible, amphibole bleue qui confère leur couleur aux roches et qu'on estime se former vers 30 kilomètres de profondeur à des pressions de 1 000 mégapascals (10 kilobars). Mais on ne connaît que des roches métamorphiques de haute pression-basse température relativement anciennes – attribuées à des paléosubductions supposées être à l'origine de la formation des chaînes de montagnes –, remontées à l'affleurement de façon que l'érosion ait pu les dégager (cf.
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TECTONIQUE
- Écrit par Jean AUBOUIN et Serge BOGDANOFF
- 36 651 mots
- 11 médias
Phénomènes métamorphiques La subduction s'accompagne d'un métamorphisme de haute pression et basse température, de type schiste bleu, dont le minéral clé est le glaucophane, amphibole sodique de couleur bleue (avec d'autres minéraux comme la jadéite et la lawsonite, plus caractéristiques sur le plan pétrologique). À la ceinture de schistes bleus, qui correspond à la zone de subduction elle-même, s'ajoute, en s'éloignant de celle-ci vers le continent, un métamorphisme qui devient progressivement de haute température et basse pression et se trouve lié aux montées granitiques.