Lectisterne
- Nom masculin singulier
Définition
- dans l'Antiquité, à Rome, cérémonie religieuse, banquet somptueux offert aux dieux
"lectisterne" dans l'encyclopédie
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MERCURE, religion romaine
- Écrit par Jean-Paul BRISSON
- 1 847 mots
On peut même apercevoir cette évolution : au premier lectisterne (cérémonie d'inspiration grecque où les dieux sont invités par couples à un banquet), en ~ 399, Mercure est associé à Poséidon (Neptune), en relation donc avec le domaine des échanges maritimes ; mais au lectisterne de ~ 217, il est associé à Cérès, l'espace aérien étant ainsi opposé à l'espace souterrain, comme, à la même occasion, Vulcain et Vesta représentent les aspects opposés du feu, destructeur et alimentaire.
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NEPTUNE, religion romaine
- Écrit par Catherine SALLES
- 1 879 mots
Il apparaît dans le lectisterne de ~ 399, associé à Mercure, et dans celui de ~ 217 aux côtés de Minerve (cette alliance bizarre peut s'interpréter de différentes façons : soit référence au couple Poséidon-Athéna, divinités de l'Acropole ; soit la proximité du lit où étaient étendus Jupiter et Junon, unis par la religion romaine traditionnelle et la mythologie grecque à Minerve (triade capitoline) et à Neptune (frère de Jupiter).
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CÉRÈS, religion romaine
- Écrit par Jean-Claude DUMONT
- 5 769 mots
Seule ou associée à Tellus, Cérès tient souvent la première place dans le cycle des fêtes consacrées à la végétation ou aux travaux du sol : lectisterne de Tellus et Cérès le 13 décembre (fin des semailles) ; fête mobile des Sementiuae vers la fin janvier (protection contre le froid des grains déjà germés) ; Cerialia du 19 avril (placée quatre jours après les Fordicidia de Tellus ; elle comporte des rites de fécondité : sacrifice d'une truie, jet de noix, lâcher dans le cirque de renards auxquels on a attaché une torche) ; sacrifice à Cérès dans le culte privé lors de la célébration officielle des Ambarualia (fête mobile de mai, elle correspond à un rite propitiatoire de la maturation des épis : elle est marquée par une ronde de la victime promenée trois fois autour des futures récoltes) ; fêtes du culte privé à la récolte (qui comporte le sacrifice d'une truie praecidanea avant la récolte, puis offrande à Cérès des prémices).
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HERCULE
- Écrit par Catherine SALLES
- 5 500 mots
Deux dates témoignent de la naturalisation du dieu : en ~ 399, il apparaît dans le premier lectisterne romain aux côtés de Diane, comme dieu purificateur et apotropaïque (comme l'Hercule de l'Ara maxima était honoré à cette date-là à titre privé, il est probable qu'il s'agissait de l'Hercule de la porta Trigemina). En ~ 312, le culte de l'Ara maxima est transmis à l'État : la tradition annalistique rapporte que le censeur Appius Claudius « acheta » aux Potitii le sacerdoce de l'Ara maxima qui fut confié à des esclaves publics.
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SATURNE, religion romaine
- Écrit par Jean-Paul BRISSON
- 4 318 mots
Elle comprend un sacrifice, un lectisterne, un festin, des réjouissances populaires ; elle se prolonge jusqu'aux Opalia et se confond avec elles. César augmentera la fête de deux jours, Caligula également ; les Saturnalia dureront du 17 au 23 décembre, se terminant avec les Larentalia, fête des dieux Lares (attachés à chaque foyer). Seuls le 17, le 19, le 21 (Diualia, au solstice d'hiver, fête de Diua Angerona, qui permet le franchissement des passages étroits) et le 23 sont proprement festi, réservés aux dieux, les autres sont simplement feriati, chômés et occasion de réjouissance.