Leibnizianisme
- Nom masculin singulier
Définition
- en philosophie, doctrine de Gottfried Wilhelm Leibniz
"leibnizianisme" dans l'encyclopédie
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TROELTSCH ERNST (1865-1923)
- Écrit par Pierre HADOT
- 4 492 mots
La pensée de Troeltsch se forma, pendant ses années d'études à Erlangen et à Göttingen, au contact de l'idéalisme de Gustav Class, du leibnizianisme de H. Lotze, du moralisme d'A. Ritschl, de la rigueur philologique de P. de Lagarde. Après son habilitation en 1891 à Göttingen, il devient professeur de théologie systématique à la faculté de théologie protestante de Bonn (1892), puis de Heidelberg (1894).
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MONADOLOGIE, Gottfried Wilhelm Leibniz Fiche de lecture
- Écrit par François TRÉMOLIÈRES
- 4 640 mots
- 1 média
Aussi le leibnizianisme culmine-t-il dans l'idée d'une « société des esprits », sorte de « monde moral » au sein même du monde naturel, nouvelle « Cité de Dieu », « Cité divine des esprits » (paragr. 87) voués à l'amour du Créateur et se conformant à Sa volonté. Penser après Descartes Le style serré de la Monadologie exprime mieux que nul autre le caractère si prenant de fiction métaphysique – d'aucuns ont pu dire : de poème – qu'a la philosophie de Leibniz.
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IDÉALISME ALLEMAND
- Écrit par Jacques d' HONDT
- 39 071 mots
Évinçant par sa critique le leibnizianisme (G. W. Leibniz, 1646-1716, et Christian Wolff, 1679-1754), et mettant radicalement en question la notion de métaphysique, « il a tout balayé », dira de lui Hölderlin. Après quoi J. G. Fichte (1762-1814) métamorphosa sa doctrine en un idéalisme plus authentique et plus hardi, proche du subjectivisme, et même du solipsisme (« Tout est par le moi, pour le moi ! »), qui s'accompagne d'une dépréciation du monde extérieur, de la nature tenue pour secondaire et subordonnée.
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DÉTERMINISME
- Écrit par Étienne BALIBAR et Pierre MACHEREY
- 53 435 mots
» Cette migration théorique va de la philosophie classique allemande (plus précisément du leibnizianisme) à la physiologie française. Pour Leibniz, dans le cadre d'une harmonie préétablie qui combine le point de vue « local » (le dynamisme spontané des substances individuelles) et le point de vue « global » (création et conservation du « meilleur des mondes possibles »), on peut affirmer rigoureusement que « le présent est gros de l'avenir », avec la même nécessité logique que le sujet implique ses prédicats.
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PHILOSOPHIE
- Écrit par Jacques BILLARD, Jean LEFRANC et Jean-Jacques WUNENBURGER
- 116 294 mots
- 10 médias
Nul ne se demande « pourquoi des mathématiciens ? », dès lors que les mathématiques sont reconnues comme science. Mais « pourquoi des philosophes ? » ne revient pas à la question beaucoup plus classique « pourquoi la philosophie ? » à laquelle il est habituellement répondu par quelques variations sur un thème aristotélicien : argumenter contre une philosophie est encore philosopher.