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Leibnizienne

  • Adjectif féminin singulier

Définition

Employé comme adjectif

  1. relative au philosophe et mathématicien allemand Leibniz

Employé comme nom

  1. partisan de la philosophie de Leibniz

"leibnizienne" dans l'encyclopédie

  • EXPRESSION, philosophie

    • Écrit par Françoise ARMENGAUD
    • 5 448 mots

    Les sources historiques du concept d'expression appartiennent à la philosophie néo-platonicienne, au spinozisme et à la pensée leibnizienne, enfin à la philosophie hégélienne. Pour le néo-platonisme, l'Un se manifeste, s'explique et s'exprime dans le multiple ; cela a une influence sur la théologie : le monde (création) et les noms divins (révélation) sont des expressions diverses de Dieu.

  • BAUMGARTEN ALEXANDER GOTTLIEB (1714-1762)

    • Écrit par Olivier JUILLIARD
    • 3 223 mots

    Par cette théorie, qui tranchait sur la réflexion courante de l'Aufklärung en ce domaine, Baumgarten s'oppose à la fois à la philosophie rationaliste de tendance leibnizienne et aux théologiens rigoristes. Contre la première, il réhabilite la sensibilité et la spéculation sur la nature du beau en affirmant la nécessité de ne laisser aucun domaine hors de la réflexion philosophique (et en cela il rappelle Shaftesbury) ; contre les autres, il rappelle la fonction cathartique de l'art, qui, en élevant les facultés sensibles vers l'universalité et la moralité de la raison, sert la civilisation et l'amour du bien.

  • MENDELSSOHN MOSES (1729-1786)

    • Écrit par Olivier JUILLIARD
    • 3 917 mots
    • 1 média

    En réalité, Mendelssohn a cru pendant longtemps à la possibilité de concilier l'harmonie préétablie de Leibniz et l'unicité de la substance de Spizona ; pourtant, dans la lutte qu'il mène contre l'intolérance religieuse, celle des luthériens rigoristes ou celle des rabbins traditionalistes, la réflexion leibnizienne lui paraissait d'un secours privilégié.

  • ŒTINGER FRIEDRICH CHRISTOPH (1702-1782)

    • Écrit par Antoine FAIVRE
    • 4 131 mots

    Il remplace ainsi la conception leibnizienne, mathématique et mécanique, de la nature par une conception organique selon laquelle un principe spirituel fait agir la vie dans le monde des corps ; ce principe, il l'appelle, avec Jacob Boehme, Tinktur. Comme le philosophe teutonique, il décrit des états de combat, de contradiction, là où Leibniz voyait au contraire des « passages glissants ».

  • BELAVAL YVON (1908-1988)

    • Écrit par Michel FICHANT
    • 10 902 mots

    En revanche, au moment même où il en déplorait l'effacement, il se reconnaissait dans la « République des esprits » ; la monadologie leibnizienne avait pour lui le sens éthique de l'individualisme vrai, qui est liberté partagée : « Être libres, c'est s'exprimer, s'entr'exprimer dans une action commune. La monadologie est un individualisme du nous où chacun donne du sens aux autres – de tous les temps – et reçoit d'eux.

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