Leptis
- Nom masculin invariant en nombre
Définition
- en zoologie, genre d'insectes diptères brachycères, comprenant les mouches carnassières de l'hémisphère nord
"leptis" dans l'encyclopédie
-
LEPCIS ou LEPTIS MAGNA, Libye
- Écrit par Roger HANOUNE
- 5 466 mots
- 4 médias
Lepcis (Leptis), dite Magna « grande » (Lebda, Libye), pour la distinguer de Lepti Minus (Lemta, Tunisie), est un site archéologique majeur de la côte libyenne, mais aussi de toute la Méditerranée ; elle est la plus orientale des villes qui, avec Sabratha et Oea (Tripoli), composaient la Tripolitaine antique. Située dans une position centrale au fond du golfe des Syrtes avec un port à l'embouchure de l'oued Lebda, et au bord de la grande route Carthage-Alexandrie, elle desservait l'hinterland saharien tout en fondant sa prospérité sur la culture de l'olivier.
-
LARONDE ANDRÉ (1940-2011)
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 1 270 mots
Ses travaux sur la Libye antique en Tripolitaine et en Cyrénaïque, notamment à Cyrène, Erythron et Leptis Magna, ainsi que ses recherches sous-marines avec l’exploration du port d’Apollonia, ont abouti à de nombreuses contributions scientifiques, parmi lesquelles Cyrène et la Libye hellénistique (1987), Le Port de Leptis Magna (1988) et Leptis Magna : la splendeur et l'oubli (2005).
-
TRIPOLITAINE
- Écrit par Jean-Marc PROST-TOURNIER
- 2 632 mots
Un peu bridée par Carthage, la Tripolitaine s'épanouit à l'époque romaine, notamment Lpay, devenue Leptis Magna, ville natale de Septime Sévère qui l'embellit. Des fortifications (limes tripolitanus) la protégèrent des nomades garamantes puis asturiens venus du désert intérieur, mais n'arrêtèrent pas l'invasion des Vandales qui épargna la Cyrénaïque.
-
ARC DE TRIOMPHE
- Écrit par Gilbert-Charles PICARD
- 8 950 mots
- 9 médias
Le tétrapyle de Septime Sévère à Leptis Magna en Tripolitaine est, en dehors du tétrapyle de Marc Aurèle à Tripoli et de l'arc de Caracalla à Volubilis, le seul des très nombreux arcs africains qui soit décoré de reliefs ; les principaux de ceux-ci se trouvaient à l'attique ; ils représentent le cortège triomphal de l'empereur et de ses fils, et des scènes religieuses, dans un style très éloigné du classicisme, qui a généralement été rapporté à des artistes d'origine orientale, mais que nous attribuons plutôt à des Africains.
-
AFRIQUE ROMAINE
- Écrit par Noureddine HARRAZI et Claude NICOLET
- 52 609 mots
- 10 médias
Ainsi faut-il joindre à l'admiration que l'on éprouve pour le génie de l'architecte rénovateur de Leptis Magna à l'époque de Sévère ou pour le plan d'une ville comme Timgad, une connaissance de l'« intérieur » de la ville romano-africaine. Un artisanat dynamique Mais l'agriculture et l'urbanisme ne peuvent suffire à expliquer et à exprimer le caractère brillant de la civilisation romano-africaine.