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Leydois

  • Adjectif masculin invariant en nombre

Définition

  1. relatif à la ville néerlandaise de Leyde, notamment en parlant d'une période dans la vie du peintre Rembrandt

"leydois" dans l'encyclopédie

  • RUYSDAEL SALOMON VAN (1600 env.-1670)

    • Écrit par Françoise HEILBRUN
    • 3 804 mots

    Oncle de Jacob van Ruisdael et père de Jacob Salomonsz van Ruisdael, né à Naarden, membre de la gilde de Haarlem en 1626, mort dans la même ville en 1670, Salomon van Ruysdael est, avec son contemporain le Leydois Jan van Goyen dont l'œuvre présente un développement parallèle, un des premiers grands peintres de paysages et de marines hollandais. Comme Van Goyen lors de son passage à Haarlem, Ruysdael fut très probablement l'élève d'Esaias van de Velde, dont il va amplifier et porter à une plus grande maîtrise les trouvailles.

  • VAN VEEN OTTO dit VENIUS (1556-1629)

    • Écrit par Jacques FOUCART
    • 4 015 mots

    Travaillant d'abord chez le Leydois Isaac Claesz van Swanenburgh, puis à Liège, en 1574, chez Dominicus Lampsonius, Otto van Veen visita ensuite longuement l'Italie (de 1577 à 1582) pour rester à jamais un « romaniste » et un humaniste aussi fervent que cultivé, admirateur de Corrège à Parme, et directement marqué par les Zuccari à Rome. Après un court arrêt à Munich, il revient dans les Pays-Bas en 1583, d'abord à Liège au service du prince-évêque, puis à Bruxelles comme peintre de la cour, auprès d'Alexandre Farnèse, duc de Parme (mort en 1592).

  • VAN MIERIS LES

    • Écrit par Françoise HEILBRUN
    • 6 784 mots

    Les tableaux de Willem Mieris, qui a d'ailleurs fait de nombreuses copies de scènes de son père pour son protecteur le Leydois Allad de la Court Van den Voort, continuent la tradition de la peinture minutieuse et léchée de l'école de Leyde, telle que la pratiquait Frans Mieris le Vieux. Ses thèmes de prédilection sont des vues de boutiques, boutiques d'apothicaire, épiceries, pour lesquels il reprend, avec une composition encore plus chargée d'accessoires, l'artifice de mise en page cher à l'école leydoise depuis Rembrandt, celui de la baie en trompe l'œil encadrant la scène.

  • UTRECHT ÉCOLE D', peinture

    • Écrit par Françoise HEILBRUN
    • 8 713 mots
    • 4 médias

    De nouvelles orientations Dès leur retour à Utrecht, les caravagesques ont entraîné dans leur sillage, pour un temps plus ou moins bref, des artistes, Utrechtois ou non, qui n'étaient pas allés en Italie : à Utrecht, Bronckhorst et Johan Moreelse, le Leydois Jacob III de Gheyn et Cesar van Everdingen d'Amsterdam ; à Delft, Vermeer... Honthorst, le plus populaire, car le plus facile à imiter, finira même par influencer le vieux Bloemaert, maniériste qui avait formé les trois grands maîtres du caravagisme d'Utrecht.

  • REMBRANDT (1606-1669)

    • Écrit par Martine VASSELIN
    • 35 471 mots
    • 9 médias

    Après les premiers essais leydois, souvent qualifiés de « griffonis » : autoportraits expressifs jusqu'à la caricature, tronjes, gueux à la manière de Jacques Callot, sujets religieux, les années 1630 voient l'apparition de planches ayant exigé un travail considérable par leur fini, leur rendu des textures et des moindres caprices de la lumière : la Descente de croix de 1633 reproduisant le tableau peint pour le stathouder, l'Annonce aux bergers (1634), l'Ecce Homo de 1636.

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