Libano
- Interjection
Définition
- préfixe référant au Liban
"libano" dans l'encyclopédie
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SHARIF OMAR (1932-2015)
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 2 338 mots
Il appartient à une famille libano-syrienne. Quand il a quatre ans, sa famille part s’installer au Caire ; il y fait sa scolarité dans des établissements anglais et participe à des mises en scène de théâtre au cours de ses études secondaires. Par la suite, sur l’insistance de son père, il travaille pour l’entreprise familiale de commerce de bois précieux.
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BAGDACHE KHĀLED (1912-1995)
- Écrit par Jean-Claude KLEIN
- 2 630 mots
- 1 média
Avocat kurde formé à Moscou, Khaled Bagdache (Khāled Bakdash) s'imposa rapidement comme le dirigeant incontesté du Parti communiste libano-syrien (fondé en 1930) et le porte-parole du mouvement communiste dans le Proche-Orient arabe. Brillant orateur, publiciste prolixe, bon tacticien, Khāled Bakdash devient en 1954 le premier député communiste du monde arabe.
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IBADAN
- Écrit par Pierre VENNETIER
- 2 685 mots
- 1 média
Pendant la période coloniale, de nouveaux quartiers ont surgi à l'ouest, en direction de la voie ferrée, et au nord, avec l'installation de groupes d'immigrants yoruba (Inalende, Ekotedo), haoussa (Sabon Gari), libano-syriens (Gbagi). Depuis 1945, de vastes extensions se sont produites : zones résidentielles et administratives modernes, zone universitaire, quartier du commerce et des banques.
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EDDÉ RAYMOND (1913-2000)
- Écrit par Georges LABAKI
- 3 553 mots
Visionnaire, Raymond Eddé avait appelé en vain, dès 1964, au déploiement des casques bleus à la frontière libano-israélienne, ce qui lui valut l'hostilité des nationalistes arabes. En outre, en 1969, il refusa de cautionner les accords du Caire qui permettaient aux Palestiniens présents sur le territoire libanais de s'armer. Selon lui, ces accords fournissaient un prétexte aux Israéliens pour attaquer le Liban et occuper le Liban-Sud, ce qui arriva quelques années plus tard.
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SARKIS ELIAS (1924-1985)
- Écrit par Elizabeth PICARD
- 5 315 mots
Les votes de l'opposition islamique, et en particulier le soutien du leader druze Kamal Joumblatt, lui ont fait défaut, car les réticences devant l'arrivée d'un dirigeant étranger au « club » des grandes familles ont été plus fortes que la conscience de la radicalisation et de la montée des tensions libano-palestiniennes. Elias Sarkis, revenu à la Banque du Liban, aurait-il pu écarter le danger de la guerre ? Lorsque les dirigeants syriens imposent son élection à la présidence le 8 mai 1976 par 66 voix contre 3 au candidat indépendant Raymond Eddé, il est déjà trop tard pour sauver un Liban divisé et traumatisé par treize mois d'affrontements.