Licencieux
- Adjectif masculin invariant en nombre
Définition
- qui est contraire aux bonnes mœurs
- qui est extrêmement libre dans ses écrits, ses paroles, ses mœurs
"licencieux" dans l'encyclopédie
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GRÉCOURT JEAN-BAPTISTE WILLART DE (1683-1743)
- Écrit par Édouard GUITTON
- 536 mots
Chanoine de son état, Willart de Grécourt passa de la prédication au libertinage et se fit une spécialité des vers licencieux qu'on fait circuler sous le manteau. Son poème de Philotanus, satire pesante de la bulle Unigenitus, eut un succès prodigieux. Il a beaucoup rimé durant sa vie. La meilleure partie de son œuvre appartient à l'enfer poétique du xviiie siècle.
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GODARD D'AUCOUR CLAUDE (1716-1795)
- Écrit par Édouard GUITTON
- 767 mots
Thémidore ou Mon Histoire et celle de ma maîtresse (1745), roman licencieux, a été récemment réédité : malgré les éloges outrés d'un préfacier, ce divertissement est loin de valoir la Marianne de Marivaux ou la Manon de l'abbé Prévost. Dans un genre facile entre tous, il fait honnête figure entre Crébillon fils et Charles Duclos.
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MENDÈS CATULLE (1841-1909)
- Écrit par Claude BURGELIN
- 935 mots
Son œuvre d'homme de lettres est abondante : pièces de théâtre (notamment des comédies en vers), romans estimés licencieux (Les Mères ennemies, 1880 ; Le Roi vierge, 1881 ; La Première Maîtresse, 1887), feuilletons de critique dramatique et musicale, essais (Légende du Parnasse contemporain, 1884 ; L'Œuvre wagnérienne en France, 1899). On a pu lui reprocher de manquer de rigueur, de trop sacrifier aux modes successives et de se laisser aller à des productions par trop commerciales.
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POGGE GIANFRANCESCO POGGIO BRACCIOLINI dit LE (1380-1459)
- Écrit par Angélique LEVI
- 1 382 mots
On lui doit encore des traités de morale, un pamphlet contre le clergé et, au milieu d'une telle gravité, des Facetiae (1438-1452) qui ne doivent leur survie qu'à leur caractère licencieux, genre auquel, quel que soit leur horizon idéologique, ont sacrifié la plupart des écrivains de l'époque.
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RAIMONDI MARCANTONIO, dit MARC-ANTOINE (1480 env.-entre 1527 et 1534)
- Écrit par Sylvie BÉGUIN
- 1 583 mots
Emprisonné pour avoir gravé des dessins licencieux de Jules Romain, poursuivi par la haine de Bandinelli, ruiné enfin par le sac de Rome (1527) au cours duquel son atelier est dévasté (son élève Marco Dente y trouve la mort), contraint de rembourser une forte somme pour sauver sa propre vie, Marc-Antoine se réfugie à Mantoue qu'il quitte pour Bologne, où il meurt dans la misère.