Lieutenant-général
- Nom masculin singulier
Définition
- en histoire, dans l'armée de la royauté, officier général, équivalent d'un général de division
- en histoire, adjoint à un gouverneur ou à un bailli
"lieutenant-général" dans l'encyclopédie
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SARTINE ANTOINE DE (1729-1801)
- Écrit par Louis TRENARD
- 1 026 mots
Né à Barcelone, conseiller au Châtelet, maître des requêtes, Sartine remplace Bertin comme lieutenant général de police à Paris en 1759. Il exerce ses fonctions avec justice, humanité, fermeté et vigilance, et il a l'estime générale. Ses services sont les mieux renseignés d'Europe. Il est nommé conseiller d'État en 1767, en reconnaissance de sa bonne administration.
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COEHORN MENNO VAN baron (1641-1704)
- Écrit par Catherine BRISAC
- 1 045 mots
Après le traité de Ryswick, il entreprend, en tant que lieutenant général des armées, la rénovation des places de Groningue, Nimègue, Berg-op-Zoom.
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MAYENNE CHARLES DE LORRAINE duc de (1554-1611)
- Écrit par Jean MEYER
- 1 158 mots
Vaincu à Arques et à Ivry en 1589 et 1590, il se contente du titre de lieutenant général du royaume, n'osant probablement pas se faire proclamer roi lui-même. En 1593, cependant, il réunit les états généraux en vue de trouver un successeur au cardinal de Bourbon. En même temps, il essaie de s'opposer à certains excès de la Ligue à Paris. L'année suivante, l'entrée d'Henri IV dans la capitale rend, en réalité, la lutte sans objet.
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CHARTE DE 1830
- Écrit par André Jean TUDESQ
- 1 425 mots
Après l'abdication de Charles X et la proclamation de Louis-Philippe d'Orléans comme lieutenant général du royaume, les députés libéraux, réunis le 3 août 1830, se prononcent pour une révision de la Charte de 1814. Le député Bérard présente un projet repris et remanié par un petit groupe dans lequel le duc de Broglie et Guizot jouent un rôle important.
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ISANDLWANA BATAILLE D' (22 janv. 1879)
- Écrit par Pascal LE PAUTREMAT
- 1 356 mots
- 1 média
Parvenu le 20 janvier 1879 au pied du promontoire rocheux d'Isandlwana (Natal), le lieutenant-général lord Chemlsford, peu méfiant et mal renseigné sur la localisation de l'armée zouloue, néglige de retrancher ses troupes. Partis de leur Kraal à Ulundi le 17, les régiments zoulous dissimulent leur progression jusqu'aux abords du camp. Le 22 vers midi, ils donnent l'assaut sur un front de près de 3 kilomètres, déployés en un immense croissant – l'attaque en « cornes de buffles » inventée par le roi Chaka : 800 hommes du 24e régiment d'infanterie et 500 auxiliaires noirs du Natal sont submergés par plus de 20 000 Zoulous.