Ligand-récepteur
- Adjectif invariant en genre et en nombre
Définition
- en biologie, relatif à un système de reconnaissance et de signalisation biochimique
"ligand-récepteur" dans l'encyclopédie
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SIGNALISATION, biologie
- Écrit par Claude KORDON
- 10 440 mots
En effet, en jouant sur l'affinité de l'interaction ligand− récepteur, la communication cellulaire est capable de gérer sa vitesse de transmission. Plus l'association l'emporte sur la dissociation (donc plus l'affinité est élevée), plus la durée de la transmission induite par une interaction ligand-récepteur est longue. Conformation spatiale. Le principe général de l'association et de la dissociation est basé sur des changements de conformation spatiale des deux molécules impliquées dans la réaction (par exemple le récepteur et son ligand).
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MEMBRANES CELLULAIRES
- Écrit par Gabriel GACHELIN
- 31 850 mots
- 9 médias
Il existe d’autres types d’endocytose sans interaction spécifique ligand-récepteur préalable, comme les invaginations membranaires appelées cavéoles, mues par la polymérisation d’une protéine membranaire cytoplasmique, la cavéoline. Les vésicules ainsi formées rejoignent la voie endocytaire. Les cavéoles jouent des rôles importants dans la physiologie des muscles.
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NEUROBIOLOGIE (HISTOIRE DE LA)
- Écrit par Jean-Gaël BARBARA
- 21 385 mots
- 3 médias
Par conséquent, les flux ioniques postsynaptiques particuliers sont ouverts de manière sélective par un système ligand-récepteur impliquant des messagers chimiques présynaptiques spécifiques, les « neurotransmetteurs ». L’ère des neurotransmetteurs C’est au cours des années 1950-1980 que l’on découvre la nature de la plupart des neurotransmetteurs, alors que l’étude du premier d’entre eux défini expérimentalement, par Henry H.
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IMMUNOCHIMIE
- Écrit par Joseph ALOUF
- 51 477 mots
- 6 médias
mol-1) à ces températures (agitation thermique), et cette caractéristique rend compte de la réversibilité de la réaction Ag-Ac (ligand-récepteur plus généralement), c'est-à-dire de l'équilibre entre le complexe Ag-Ac et les formes libres. Il s'ensuit que la spécificité de la réaction, c'est-à-dire la stabilité du complexe, ne sera possible que par la mise en jeu simultanée d'un nombre suffisant d'interactions élémentaires.
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PHARMACOLOGIE
- Écrit par Edith ALBENGRES, Jérôme BARRE, Pierre BECHTEL, Jean-Cyr GAIGNAULT, Georges HOUIN, Henri SCHMITT et Jean-Paul TILLEMENT
- 111 819 mots
- 9 médias
Dans son sens le plus restreint, la pharmacologie est la science des médicaments. Mais une telle définition ne peut actuellement satisfaire un pharmacologue, car la différence entre médicament, poison et substance jouant un rôle hormonal ou neurohumoral n'est pas claire et dépend souvent de la dose utilisée et de l'orientation de la recherche. En revanche, la définition proposée par Torald Sollmann, auteur d'un célèbre Manual of Pharmacology (1917), apparaît beaucoup plus satisfaisante ; elle confère, en outre, à cette discipline une valeur de science fondamentale : la pharmacologie est la science qui étudie les effets du milieu chimique environnant sur la matière vivante.