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Ligueur

  • Nom masculin singulier

Définition

  1. membre d'une ligue, association en vue d'un objectif déterminé
  2. membre de la Ligue sous Henri III et Henri IV

"ligueur" dans l'encyclopédie

  • L'ESTOILE PIERRE DE (1546-1611)

    • Écrit par Jean MEYER
    • 1 889 mots

    Cette attitude moyenne, qui ne va pas sans prudence (d'aucuns l'ont qualifiée de pusillanimité), a été naturellement peu appréciée du parti ligueur et a valu à cet auteur, pour un moment, un séjour à la Conciergerie. Son fils, Claude, devait d'ailleurs suivre cet exemple de fidélité au pouvoir royal puisqu'il passait, à l'époque, pour être l'un des nègres travaillant au bénéfice du cardinal de Richelieu.

  • LIGUE DES DROITS DE L'HOMME

    • Écrit par Madeleine REBÉRIOUX
    • 7 337 mots

    En 1937, Victor Basch, ligueur de la première heure, élu président en 1926, renonce, pour la première fois, au maintien d'une unité factice : la minorité, pacifiste intégrale et antisoviétique, quitte le comité central. À cette date, la Ligue a déjà perdu une part notable des 180 000 adhérents qu'elle comptait en 1931. Il lui en reste assez pour inquiéter Vichy et les nazis : en juillet 1940, elle est dissoute et ses archives sont enlevées par les nazis.

  • RICHER EDMOND (1559-1631)

    • Écrit par André DUVAL
    • 3 502 mots

    Après avoir été ligueur, il devint partisan résolu d'Henri IV et consacra le meilleur de son énergie et de son érudition à défendre non la personne du roi mais les droits de la monarchie et du parlement dans la vie et le gouvernement de l'Église. Sur le plan universitaire, ces conceptions gallicanes le firent s'opposer vigoureusement aux empiétements des ordres religieux, et tout spécialement des Jésuites.

  • DELAROCHE HIPPOLYTE dit PAUL (1797-1856)

    • Écrit par Bruno FOUCART
    • 3 417 mots
    • 2 médias

    Les Enfants d'Édouard (1831, Louvre), blottis l'un contre l'autre, en entendant les pas de l'exécuteur, Cromwell ouvrant le cercueil et contemplant le cadavre décapité de Charles Ier (1831, Nîmes), la Scène de la Saint-Barthélemy (1826, musée de Koenigsberg), où un ligueur découvre encore vivant le jeune Caumont La Force sous les corps de sa famille et accepte de le sauver, Marie-Antoinette sortant de son procès (1851, ancienne collection Hunolstein), Napoléon à Fontainebleau (1845, hôtel des Invalides), autant de scènes dramatiques et pathétiques dont le pouvoir d'émotion fut intense et qui firent à Delaroche la réputation d'un Hugo mâtiné d'un Alexandre Dumas de la peinture.

  • MARILLAC MICHEL DE (1563-1632)

    • Écrit par Jean-Marie CONSTANT
    • 3 674 mots

    Ligueur, il se rallia à Henri IV, puis fut recommandé à Richelieu, qui lui donna, en 1624, la surintendance des Finances, puis les Sceaux en 1626. Il est l'auteur en 1629 du fameux « Code Michau », grande ordonnance qui ne fut jamais appliquée, mais qui inaugurait une politique hardie de remise en ordre du royaume. Cette ordonnance abolissait la vénalité des offices civils et militaires, limitait le droit de remontrances des parlements, légalisait pratiquement l'institution des intendants.

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