Limite
Issu de la forme : limite
- Nom féminin singulier
- Verbe à l'indicatif présent 1e personne du singulier
Définition
- borne, ligne séparant deux territoires, deux pays, deux terrains contigus
- moment séparant deux laps de temps
- terme extrême d'un espace de temps (début ou fin)
- possibilité intellectuelle ou physique maximum
- point extrême, ce qu'on ne peut dépasser
- ligne marquant la fin ou le début d'une étendue
- en mathématiques, valeur vers laquelle tend une expression
- (adj.) passable, à peine acceptable
Expressions autour de ce mot
- à la limite : dans le cas extrême
- limite d'age : âge au-delà duquel on ne peut plus rester dans un fonction, se présenter à un vote, un concours...
- être limite : convenir à peine
Forme dérivée du verbe « limiter »
"limite" dans l'encyclopédie
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LIMITE NOTION DE
- Écrit par Christian HOUZEL
- 6 520 mots
IV, 1754, présente la notion de limite comme la « vraie métaphysique du calcul différentiel » : il y définit le rapport différentiel dy/dx comme la limite du rapport des accroissements finis de y et de x lorsque ces accroissements tendent vers 0, et il insiste sur le fait que l'on ne doit pas séparer les « différentielles » dy et dx. Comme pour ses prédécesseurs Robins et Maclaurin, le langage de D'Alembert est entièrement géométrique, et la notion de limite n'est pas très clairement définie : on dit simplement que le rapport considéré peut devenir aussi proche que l'on veut de sa limite, ou encore qu'une « grandeur est la limite d'une autre grandeur, quand la seconde peut s'approcher de la première plus près qu'une quantité donnée, si petite qu'on puisse supposer, sans pourtant que la grandeur qui s'approche puisse jamais surpasser la grandeur dont elle s'approche, en sorte que la différence d'une pareille quantité à sa limite est absolument inassignable » (on remarque que, pour d'Alembert, la limite est approchée d'un seul côté).
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LIMITE (mathématique)
- Écrit par Jean-Marie PRUVOST-BEAURAIN
- 6 383 mots
En toute rigueur, puisque O' intervient, on devrait parler de O'-limite suivant la base de filtre B, ou encore de B-O'-limite. Pour une fonction, le fait qu'elle admette on non une limite en un point n'est donc pas une propriété intrinsèque : cela dépend de la base de filtre B et de la topologie O' choisies sur ses ensembles de départ et d'arrivée.
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IMPACT MÉTÉORITIQUE DE LA LIMITE CRÉTACÉ-PALÉOGÈNE
- Écrit par Eric BUFFETAUT
- 7 916 mots
- 3 médias
L'existence d'une phase d'extinction d'espèces de grande ampleur à la limite entre le Crétacé et le Paléogène (et donc entre deux ères, le Mésozoïque et le Cénozoïque), datée de 66 millions d'années, est connue depuis le xixe siècle, et ses causes ont fait longtemps l'objet de spéculations. C'est en 1980 qu'a été mis en évidence à cette limite stratigraphique – appelée limite K-T (K pour Kreide, « craie » en allemand ; T pour l’ère tertiaire, qui constitue désormais avec le Quaternaire l’ère cénozoïque), puis limite K-Pg (Pg pour Paléogène) – un impact météoritique majeur qui est souvent considéré comme l'explication la plus plausible de cette extinction en masse.
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ÉTATS LIMITES ou BORDERLINE
- Écrit par Rémi TEVISSEN
- 7 430 mots
Pour André Green (« Le Concept de limite », 1976, repr. in La Folie privée, 1990) une double limite fait défaut dans ces pathologies, que ce soit la barrière du rêve qui sépare l'inconscient du préconscient ou celle qui différencie un dedans et un dehors (l'aire de jeu transitionnelle). Les sujets borderline sont la proie d'une dépression primitive, une « psychose blanche » qui rendrait tout deuil impossible par le fait d'une non-symbolisation de l'absence.
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UNIVERS SANS LIMITES (J. Goimard)
- Écrit par Roger BOZZETTO
- 5 045 mots
La collaboration de Jacques Goimard à de nombreuses publications tant littéraires que cinématographiques, les séminaires qu'il a pu diriger à Paris-VII, enfin son travail comme directeur de collection chez Presses Pocket lui ont permis d'être un observateur privilégié de ces domaines mal connus et si galvaudés qu'ont longtemps été la science-fiction, le merveilleux, le fantastique, ou encore de ces genres « maudits » du cinéma que sont, par exemple, les péplums ou les séries Z.