Limule
- Nom féminin singulier
Définition
- en zoologie, arthropode marin de la classe des mérostomes
"limule" dans l'encyclopédie
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MÉROSTOMES
- Écrit par Michel Henri NAUDO
- 9 859 mots
- 5 médias
Aussi le groupe des Mérostomacés a-t-il, du fait de la persistance jusqu'à nos jours d'un véritable « fossile vivant », la Limule, un grand intérêt zoologique. Morphologie Xiphosura polyphemus (Linné), que l'on nomme aussi Limule, se rencontre sur la côte atlantique de l'Amérique du Nord. D'une taille de soixante centimètres environ, cet animal marin est pourvu d'une carapace chitineuse résistante.
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HARTLINE HALDAN KEFFER (1903-1983)
- Écrit par Samya OTHMAN et Encyclopædia Universalis
- 2 509 mots
À son retour d’Allemagne, il étudie les réponses électriques de la rétine (électrorétinogramme), d'abord sur des animaux (comme la grenouille) décérébrés puis sur des animaux intacts, dont la limule (Limulus polyphemus) dont le système nerveux est simple et facilement accessible à l’expérimentateur. En analysant les fibres nerveuses individuelles reliées à la rétine, puis en enregistrant les réponses intracellulaires au niveau des cellules réceptrices qui tapissent la rétine, Hartline et ses collaborateurs montrent la manière dont l'information visuelle est collectée par les cellules rétiniennes et transmise au nerf optique.
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CIRCULATOIRES (SYSTÈMES) Les systèmes circulatoires des animaux
- Écrit par Jean-Paul TRUCHOT
- 24 916 mots
- 4 médias
À l'opposé, les cœurs de certains arthropodes comme le homard ou la limule ne présentent pas de rythmicité myogène : un ganglion cardiaque comportant un nombre restreint de neurones et situé à la face dorsale du cœur constitue le pacemaker cardiaque. Chez le homard, par exemple, ce ganglion contient quatre petites cellules autorythmiques et cinq motoneurones plus grands.
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TRILOBITES
- Écrit par Geneviève TERMIER et Henri TERMIER
- 15 545 mots
- 2 médias
Cependant, on peut comparer les yeux hypostomiens de la larve de Limule et ceux des Trilobites. La présence d'une épine (pseudo-telson), terminale ou non, est commune aux Aglaspides-Xiphosures et aux Trilobites primitifs. On peut donc dire que, déjà Antennates, les Trilobites sont tout près de la bifurcation des Arthropodes vers les Chélicérates. D'un autre côté, les plus primitifs des Trilobites montrent une ressemblance indéniable avec des Annélides.
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VISION Photoréception rétinienne
- Écrit par Yves GALIFRET
- 32 571 mots
- 14 médias
Depuis les années trente, qui furent celles de l'identification de la vitamine A dans la rétine par George Wald et des premiers enregistrements de l'activité cellulaire dans l'œil de Limule par Keffer Hartline, une véritable science de la vision a été élaborée. Le développement de cette science s'est accéléré à partir de 1953, année où Horace Barlow constate, en étudiant les propriétés fonctionnelles des cellules ganglionnaires de la rétine de Grenouille, que l'on est obligé de conclure que certaines de ces cellules fonctionnent très exactement comme des « détecteurs de mouches », tandis que Stephen Kuffler donne le départ de l'analyse systématique des propriétés des champs récepteurs des cellules du système visuel suivi, quelques années plus tard, par ses élèves (prix Nobel, 1981), David Hubel et Torsten Wiesel.