Linéarisme
- Nom masculin singulier
Définition
- appellation d'un certain style
"linéarisme" dans l'encyclopédie
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PIERRE DE MONTREUIL (déb. XIIIe s.-1267)
- Écrit par Alain ERLANDE-BRANDENBURG
- 2 067 mots
- 1 média
Il donne à l'architecture un linéarisme de plus en plus souligné : les supports montent du sol sans interruption, pour recevoir directement la retombée des ogives. Les meneaux des fenêtres hautes se poursuivent dans le triforium pour mieux lier entre eux les deux niveaux. Ce goût si particulier pour le jeu des meneaux apparaît particulièrement dans les baies des édifices qu'il construit.
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NOVGOROD
- Écrit par Jean BLANKOFF et Wladimir VODOFF
- 5 722 mots
) portent la marque de la tradition aristocratique constantinopolitaine, mais, très rapidement, une école proprement novgorodienne se forme, caractérisée par le goût des couleurs vives, l'accent mis sur le linéarisme aux dépens du modelé, l'influence de la tradition populaire et locale dans le choix et le traitement des sujets, la sobriété n'excluant pas la douceur.
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KLEE PAUL (1879-1940)
- Écrit par Claude FRONTISI
- 17 271 mots
- 2 médias
Ainsi, le procédé de la « couleur en dehors » exalte le linéarisme, renforce l'autonomie de signifiants pseudo-pictographiques. Flagrante dans les grandes toiles de 1938, cette syntaxe formelle met en évidence le caractère articulatoire du dessin, permet le dépassement de « l'éternel conflit » de ces deux composantes : comme Matisse, Klee prolonge le débat historique ouvert à la Renaissance et assume l'héritage de l'Art nouveau.
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ART DE COUR
- Écrit par Philippe VERDIER
- 26 412 mots
- 1 média
Il la « classicisa », par réaction contre le linéarisme académique de son prédécesseur, et la « baroquisa » en s'inspirant d'idées puisées en Angleterre : mouvement ondulant du triforium, remplages préflamboyants, transformations des ogives en nervures de pur décor. De 1377 à 1385, la cathédrale se slavisa par l'implantation d'un programme iconographique à triple étage : au rez-de-chaussée, les tombeaux des quatre rois de la dynastie antérieure aux Luxembourg, les Přemyslides, gisant alternativement comme rois-prêtres dans leurs draperies lourdes, annonciatrices de celles de Claus Sluter, ou armés de pied en cap comme le Prince Noir sur sa tombe dans la cathédrale de Canterbury (1376) ; dans le triforium intérieur, les portraits sculptés en buste des rois de la maison de Luxembourg et de leurs épouses, des directeurs de la fabrique, des architectes, des archevêques de Prague ; dans le triforium supérieur, le Christ, la Vierge, le panthéon bohémien et saint Sigismond.
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ICÔNE
- Écrit par Olivier CLÉMENT et Catherine JOLIVET-LÉVY
- 26 427 mots
- 3 médias
Les peintres d'icônes élaborèrent un style local, caractérisé par des compositions simples et bidimensionnelles, un goût prononcé pour le linéarisme et pour les couleurs pures, vives et lumineuses. Avec l'arrivée de Théophane le Grec, venu de Constantinople à Novgorod (vers 1378), puis à Moscou (vers 1395), une nouvelle vague d'influences byzantines (de l'époque des Paléologues) se répandit en Russie.