Linceul
- Nom masculin singulier
Définition
- drap dans lequel on enveloppe un mort
Synonyme
- suaire
"linceul" dans l'encyclopédie
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PÉNÉLOPE
- Écrit par Nicole QUENTIN-MAURER
- 875 mots
Pour se délivrer d'eux, la jeune femme promit de faire son choix lorsqu'elle aurait fini de tisser le linceul de son beau-père ; mais elle défaisait la nuit ce qu'elle avait fait le jour. Des traditions posthomériques veulent au contraire que Pénélope ait cédé à ses cent vingt-neuf prétendants et qu'elle en ait conçu le dieu Pan. Ou encore, selon Pausanias notamment, Ulysse à son retour l'aurait bannie parce qu'elle lui aurait été infidèle, et elle serait allée mourir à Mantinée.
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TAPA (Polynésie)
- Écrit par Marie-Claire BATAILLE
- 1 673 mots
Jusqu'à la venue des Occidentaux, les Polynésiens ne disposaient que de cette étoffe, souvent fabriquée par les femmes, pour habiller aussi bien les hommes que les effigies des dieux, pour recevoir les nouveau-nés et servir de linceul aux morts, pour orner et séparer les espaces collectifs. Le tapa est une matière qui relie le monde des hommes et celui des dieux.
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STOKER ABRAHAM dit BRAM (1847-1912)
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 2 247 mots
Stoker écrit plusieurs autres romans, parmi lesquels The Mystery of the Sea (1902, Le Mystère de la mer), The Jewel of Seven Stars (1904, Le Joyau des sept étoiles), et The Lady of the Shroud (1909, La Dame au linceul), mais aucun d'entre eux n'aura le même succès, ni, il faut le dire, la même qualité que Dracula.
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PIGALLE JEAN-BAPTISTE (1714-1785)
- Écrit par Georges BRUNEL
- 2 495 mots
- 1 média
L'œuvre emplit tout le fond de l'église ; au premier plan, un tombeau d'où pend un grand linceul ; la Mort en ouvre le couvercle comme pour accueillir le maréchal qui descend vers elle, en cuirasse, le bâton à la main, sur un fond de drapeaux qui s'abaissent : la conception de l'espace, le rapport des figures de marbre blanc au fond gris et bleuté, la liaison des gestes et des attitudes, le traitement vigoureux de chaque détail, jusqu'au petit amour qui pleure, à demi enveloppé dans les plis des étendards, tout concourt à faire de ce tombeau l'un des chefs-d'œuvre de la sculpture funéraire.
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DE' ROBERTI ERCOLE (1450 env.-1496)
- Écrit par Marie-Geneviève de LA COSTE-MESSELIÈRE
- 2 643 mots
- 1 média
On peut reconnaître sa main, et ses obsessions, dans les figures tendues, crispées, vues parfois en raccourcis saisissants, qui symbolisent les décans des mois de juillet, d'août, et de septembre, ainsi que dans l'ensemble des compositions évoquant le mois de septembre : la zone supérieure montre le char de La Luxure tiré par des singes, Mars et Vénus enlacés dans un linceul blanc, la Forge de Vulcain, où les cyclopes vêtus de courtes tuniques transparentes façonnent l'airain des cuirasses à coups de marteau fracassants.