Lingerie
- Nom féminin singulier
Définition
- endroit où l'on range et entretient le linge
- ensemble des sous-vêtements féminins
"lingerie" dans l'encyclopédie
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DING LING (1904-1986)
- Écrit par Michelle LOI
- 7 034 mots
Ding Ling reçoit l'étiquette de « droitière ». En 1957, la campagne libéralisante des « Cent Fleurs » lancée par Mao débouche brutalement sur le « Mouvement de rectification des droitiers ». Ding Ling est frappée de plein fouet. La campagne contre « la clique Ding et Chen » (Ding Ling et Chen Qixia) est menée par Zhou Yang, son ancien adversaire de Yan'an.
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LINGBAO JING [LING-PAO KING]
- Écrit par Kristofer SCHIPPER
- 2 044 mots
Un des textes les plus importants du taoïsme religieux. Un premier Lingbao jing, Livre du joyau sacré, est mentionné dans le Baopuzi neipian (Traité ésotérique du maître qui embrasse la Simplicité). Il s'agissait là certainement d'un texte talismanique reproduisant les essences cosmiques des cinq éléments dans la configuration qu'ils avaient à l'origine, avant la création de l'univers ; d'une sorte d'écriture primordiale produite par la coagulation spontanée des souffles ou énergies (qi) et que le Dao révèle aux initiés comme gage de salut.
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ZHANG DAOLING [TCHANG TAO-LING] (IIe s.)
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 2 079 mots
Fondateur légendaire de l'Église taoïste en Chine, Zhang Ling serait né dans les années 30 apr. J.-C. ?, dans le Jiangsu (Chine), et mort en 156 ? à Hanzhong, dans le Shaanxi. Il s'installe dans le Sichuan pour y étudier le Dao (la « Voie ») pendant le règne de l'empereur Shun (125-144 de la dynastie des Han. C'est alors qu'il prend le nom de Daoling.
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PU SONGLING [P'OU SONG-LING] (1640-1715)
- Écrit par André LEVY
- 2 707 mots
Auteur de ce chef-d'œuvre inégalé de la littérature d'imagination chinoise qu'est le Liaozhai zhiyi (Contes extraordinaires du pavillon du loisir), Pu Songling semble être issu d'une branche exilée au Shandong et appauvrie d'un clan puissant et riche aux lointaines origines arabes et marchandes. Peut-être pratiquait-on encore la religion islamique dans son village natal ? Non qu'on en trouve la trace dans son œuvre, mais il aurait pu puiser dans cette condition de minoritaire la force de son originalité critique.
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XIE LINGYUN [SIE LING-YUN] (385-433)
- Écrit par Donald HOLZMAN
- 6 208 mots
Les Chinois idolâtrent leurs grands poètes, dans lesquels ils voient le meilleur d'eux-mêmes, l'expression de leur conscience sociale, de leur amour pour la nature, de leurs aspirations religieuses : dans une certaine mesure, l'homme importe autant que l'œuvre. C'est ce qui explique, peut-être, leur manque d'enthousiasme envers un de leurs plus grands poètes, Xie Lingyun, dont l'arrogance aristocratique, l'égoïsme et le peu de loyauté envers la dynastie sous laquelle il naquit ont obscurci la valeur de l'œuvre.