Linguiste
- Nom singulier invariant en genre
Définition
- familièrement, spécialiste de linguistique
"linguiste" dans l'encyclopédie
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TON, linguistique
- Écrit par Nicole QUENTIN-MAURER
- 658 mots
Hauteur relative du son de la voix à un moment donné de la chaîne parlée. Dans certaines langues, notamment d'Afrique et d'Extrême-Orient, ce fait prosodique peut devenir une unité discrète, au même titre que les phonèmes, et être de ce fait utilisé à des fins distinctives ; on parlera alors de langues à tons. Lorsqu'un seul point de la courbe mélodique intervient de façon pertinente, on parle de tons ponctuels.
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LINGUISTIQUE & LITTÉRATURE
- Écrit par Pierre KUENTZ
- 29 304 mots
- 2 médias
Le « seuil » fonctionne, en effet, à la satisfaction générale : les pratiques qu'il autorise et semble fonder sont aussi avantageuses pour le linguiste que pour l'analyste des œuvres littéraires. Ainsi se trouve en effet séparé, pour le linguiste, un au-delà qui le dispense de s'interroger sur certaines des opérations auxquelles il recourt, en fait, dans l'en deçà de cette coupure ; ainsi se trouve justifié pour l'analyste de textes (historien, sociologue ou littéraire) un en deçà préconstruit qui le dispense de s'occuper de fonder ses opérations sur les textes.
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LINGUISTIQUE Théories
- Écrit par Catherine FUCHS
- 42 416 mots
- 1 média
Dans le sillage de Grice, le philosophe français Dan Sperber et la linguiste britannique Deirdre Wilson ont développé une théorie pragmatique générale, nommée « théorie de la pertinence ». Selon eux, les maximes conversationnelles et le principe de coopération peuvent être remplacés par un principe unique, le principe de pertinence : pour qu'un énoncé soit pertinent, le locuteur doit sélectionner ce qui produit un maximum d'effet pour un minimum d'effort.
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CORPUS, linguistique
- Écrit par Robert SCTRICK
- 1 695 mots
Nanti de son matériau, le linguiste distributionnaliste induira, par l'intermédiaire d'une formalisation des contextes et en s'appuyant sur l'hypothèse des deux axes de fonctionnement (paradigmatique et syntagmatique), les lois du code. La notion de corpus prête le flanc à une critique néanmoins sérieuse : notamment, dans le modèle de langage impliqué par le recours à l'échantillon, on ne peut que rester en deçà de la perspective créative par laquelle le sujet est capable de produire aussi bien que de comprendre un nombre infini d'énoncés qui ne figurent pas dans le corpus.
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LINGUISTIQUE ET PSYCHANALYSE
- Écrit par Jean-Claude MILNER
- 39 677 mots
En bref, la parole constitue la matière de ce qu'elle manipule ; les données que rencontre le linguiste et les données que rencontre l'analyste ont dès lors la même substance. Que le linguiste doive, dans ces données, opérer un filtrage pour sauvegarder les exigences de régularité, de répétabilité, de reproductibilité sans quoi aucune science n'est possible, cela est certain ; que le linguiste puisse opérer ce filtrage sans déformation excessive de son propre objet, c'est une question qu'il ne peut manquer de se poser.