Lissier
- Nom masculin singulier
Définition
- en tissage, celui qui monte les lisses d'un métier à tisser
- en tissage, celui qui exécute des tapisseries sur métier
Synonyme
- licier
"lissier" dans l'encyclopédie
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LISI VIRNA (1936-2014)
- Écrit par René MARX
- 3 795 mots
- 1 média
Virna Lisi est sollicitée pour remplir ce rôle un peu absurde. C'est ainsi qu'est présentée sa performance dans Comment tuer votre femme de Richard Quine (1965), où elle affirme ses talents de fantaisiste au côté de Jack Lemmon. Mais le caractère de Virna Lisi, qu'elle a prouvé depuis dix ans en gérant sa carrière avec détermination et réalisme, tolère mal les contraintes du système hollywoodien.
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LURÇAT JEAN (1892-1966)
- Écrit par Nicole de REYNIES
- 3 035 mots
Il crée ainsi le carton à couleurs non plus peintes mais numérotées et limitées en nombre, révolution technique qui devait entraîner une révolution commerciale ; le temps d'exécution est ainsi réduit, mais le travail du lissier devient purement mécanique. En 1939, les Manufactures nationales de Beauvais et des Gobelins (dont le directeur est Guillaume Janneau), repliées à Aubusson, lui commandent quatre cartons en collaboration avec Marcel Gromaire et Pierre Dubreuil.
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PICART LE DOUX JEAN (1902-1982)
- Écrit par Sophie DESWARTE
- 4 199 mots
Fort de ce parrainage, Picart le Doux entame alors une carrière de peintre cartonnier, après un séjour à Aubusson auprès d'un maître lissier qui lui enseigne la technique de la basse lisse. Vers la fin de sa carrière (1961-1971), il se fera le défenseur de ce retour aux techniques anciennes dans le cadre de son enseignement à l'école des Arts décoratifs de Paris.
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MAILLOL ARISTIDE (1861-1944)
- Écrit par Antoinette LE NORMAND-ROMAIN
- 8 465 mots
Avant 1900 : peintre et lissier Aristide Maillol est né à Banyuls (Pyrénées-Orientales) dans une famille de paysans. Arrivé à Paris en 1882 pour obéir à une vocation de peintre, Maillol y vécut misérablement malgré l'amitié de Bourdelle et une subvention de son département natal. En 1885, il fut admis à l'École des beaux-arts (atelier de Cabanel) dont l'enseignement devait le rebuter.
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L'ART DE LA RENAISSANCE EN FRANCE (H. Zerner)
- Écrit par Anne-Marie LECOQ
- 10 221 mots
La seconde relève de l'atelier du verrier, du lissier, de l'orfèvre, etc. La première est confiée à un « peintre » qui, finalement, ne peint pas vraiment, ou ne peint pas beaucoup. Il faut bien admettre, avec Zerner, que Jean Cousin, dont l'historiographie nationale a voulu faire le Michel-Ange français, fut un « peintre » de ce type. Personnage très occupé et de grand renom, au centre de l'effervescence artistique du milieu du xvie siècle en France, il fut sans doute avant tout un fournisseur de projets, dans le style antiquisant, pour des métiers d'art auxquels le goût français demandait beaucoup.