Lisztienne
- Adjectif féminin singulier
Définition
- relative au compositeur hongrois Franz Liszt
"lisztienne" dans l'encyclopédie
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ARRAU CLAUDIO (1903-1991)
- Écrit par Alain PÂRIS
- 5 109 mots
- 1 média
Un des derniers représentants de la tradition lisztienne, le pianiste américain d'origine chilienne Claudio Arrau naît à Chillán, au Chili, le 6 février 1903 ; sa mère lui donne les bases de sa formation musicale avant de le confier à un professeur du nom de Paoli. Dès l'âge de cinq ans, il commence une carrière d'enfant prodige avec un récital à Santiago.
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BARTÓK BÉLA (1881-1945)
- Écrit par Jean GERGELY
- 42 948 mots
- 2 médias
1 est plus lisztienne que la musique de Liszt d'une certaine époque, tout comme les Études. Dans les deux Suites, sa personnalité s'affirme intégralement ; à côté des éléments du passé hongrois rehaussés et projetés dans le présent, on trouve d'autres procédés, comme la construction de l'œuvre en forme d'arche (une symétrie dans l'ordonnance des mouvements – ABCBA – et une parenté organique interne entre ceux-ci), un goût pour le scherzo transformé en burlesque, qui semble d'origine lisztienne et restera présent dans sa musique jusqu'à la fin.
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PIANO
- Écrit par Daniel MAGNE et Alain PÂRIS
- 23 892 mots
- 15 médias
L'école russe, directement issue de la technique lisztienne, s'est peu manifestée dans le domaine du piano. On retiendra la fantaisie orientale de Balakirev Islamey et les Tableaux d'une exposition de Moussorgski. Dans le domaine concertant, le Premier Concerto de Tchaïkovski s'est imposé comme cheval de bataille de tous les virtuoses. Il faut attendre la génération suivante pour voir l'école russe proposer une nouvelle littérature pour piano avec Rachmaninov et Scriabine.
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ORGUE
- Écrit par Pierre-Paul LACAS
- 53 466 mots
- 16 médias
Voulant imiter à la fois la virtuosité lisztienne du piano et la force de l'orchestre berliozien ou wagnérien, l'orgue abandonne la clarté polyphonique des baroques au bénéfice de la nuance d'intensité. L'orgue romantique appartient bien au siècle qui inventa l'accordéon et l'harmonium, appelé alors orgue expressif (sic). Pour satisfaire les demandes esthétiques de ce temps, Cavaillé-Coll conçoit les grands récits expressifs, qui sont remarquables par leur homogénéité sonore, avec leurs fonds multiples – gambes, salicionaux, voix célestes, flûtes harmoniques et octaviantes.