Lites
- Nom masculin pluriel
- Verbe à l'indicatif présent 2e personne du singulier
Définition
- en histoire, chez les Francs, classe inférieure, juste au-dessus des esclaves
Forme dérivée du verbe « liter »
"lites" dans l'encyclopédie
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OPHIOLITES
- Écrit par Michelle ERNEWEIN et Hubert WHITECHURCH
- 21 177 mots
La séquence plutonique débute, au-dessus du moho pétrologique, par des roches grenues divisées en cumulats lités à la base et en gabbros isotropes au sommet. Les cumulats lités sont des roches stratifiées dont l'épaisseur totale varie entre 1 et 6 kilomètres environ. Leur litage résulte de l'alternance de couches de nature pétrographique différente.
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TITICACA, lac
- Écrit par Olivier DOLLFUS
- 5 017 mots
- 3 médias
Des témoins de cet ancien lac, dit Ballivian, sont conservés sous la forme de hautes terrasses aux sédiments fins et lités. Les eaux fraîches et légèrement salées du lac ont une riche faune ichtyologique. Cependant, les suches, l'espèce de poisson la plus représentative et la plus pêchée, ont diminué lorsque les Anglais ont introduit à la fin du xixe siècle la truite.
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SERPENTINE
- Écrit par Yves GAUTIER
- 6 330 mots
Ainsi, les gisements de serpentine et de serpentinite se trouvent-ils essentiellement dans les ophiolites (péridotites, gabbros, gabbros lités du complexe filonien et basaltes) qui sont des lambeaux d'ancienne croûte océanique obductés en milieu continental lors de la fermeture d'un océan et la formation d'une chaîne de montagnes : arc alpin, chaîne Himalaya-Tibet, Oural, etc.
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PÉLITES
- Écrit par Charles POMEROL
- 8 197 mots
Malgré son imprécision, le terme « pélite » est commode, comme vont le montrer les exemples qui suivent, pour désigner de nombreuses roches ayant comme caractères communs d'être plus ou moins consolidées (il y a tous les intermédiaires entre une molasse tendre et un microquartzite) et formées d'éléments fins, disposés sans ordre ou lités, sans prétendre toutefois à la schistosité.
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GÉOCHRONOLOGIE ou DATATION, géologie
- Écrit par René LÉTOLLE
- 10 443 mots
- 3 médias
La méthode des varves est fondée sur l'existence de dépôts glaciolacustres, finement lités, chaque lit correspondant au sédiment déposé en une année. Par recoupements de spectres de varves caractéristiques, on a pu remonter, en Scandinavie et en Amérique du Nord, jusqu'à − 9 000 ans. La précision est de quelques années. On a tenté des interprétations semblables des alternances régulières dans des dépôts salins (Zechstein).