Mâhârâstrî
- Nom masculin singulier
Définition
- (mot sanskrit) dialecte prâkrit utilisé en littérature, forme ancienne du marathi
Synonyme
- mahârâstrî
"mâhârâstrî" dans l'encyclopédie
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CAURI
- Écrit par Yvan BARBÉ
- 1 873 mots
Les Anglais appelèrent cette variété de coquillages cauri ou cowri, transformant le mot sanskrit kaparda, kapardika, d'où vient le nom de kawari en dialecte māhārāṣtri ; le nom portugais est boudji ou boughi ; les habitants des îles Maldives lui attribuent le nom de boli. Cependant, la principale zone de circulation des cauris se trouve être l'Afrique tropicale ; cela est dû aux relations commerciales et aux échanges effectués à travers tout le continent africain, de Zanzibar jusqu'au Sénégal.
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INDE (Arts et culture) Langues et littératures
- Écrit par Jean-Pierre DURIX, Jacqueline FILLIOZAT et François GROS
- 57 608 mots
- 3 médias
C'est au sein même de la littérature dramatique sanskrite que l'on trouve les premières formes de dialectes prākrits : la śaurasenī servant au dialogue familier, la māhārāṣṭrī destinée aux strophes chantées. La māhārāṣṭrī est la langue de poèmes narratifs comme le Setubandha qui raconte, développant un passage du Rāmāyaṇa, le meurtre de Rāvaṇa. Célèbre est l'anthologie attribuée au roi Hāla et qui comprend sept cents pièces lyriques rappelant les chansons populaires.
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MARATHE LITTÉRATURE
- Écrit par Ian RAESIDE
- 14 332 mots
Le māhārāṣṭrī, forme ancienne du terme marāthī actuel, fut attribué par des écrivains sanskrits au prâkrit pratiqué dans le Māhārāṣṭrā, le Grand Royaume. Le parler de Poona, dans l'État linguistique du Māhārāṣṭrā est aujourd'hui la langue véhiculaire ; de nombreux dialectes s'y joignent.La littérature marathe, bien qu'ayant pris naissance vers le xiie siècle, n'a transmis aucun manuscrit antérieur au xvie siècle.
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GRAMMAIRES (HISTOIRE DES) Grammaire et langage dans l'Inde ancienne
- Écrit par Pierre-Sylvain FILLIOZAT
- 16 600 mots
Les grammaires de l'indo-aryen moyen et moderne Parmi les langues dérivées du sanskrit, le pāli, langue des écritures bouddhiques, et quelques prakrits (mahārāṣṭrī, etc.), véhicules d'une littérature de cour raffinée, ont été l'objet de grammaires rédigées soit en sanskrit, soit dans la langue décrite. Leur métalangue est celle de Pāṇini. Leur modèle de description est aussi pāninéen.