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Médecin-chef

  • Nom masculin singulier

Définition

  1. en médecine, responsable d'un service dans un hôpital, une prison

"médecin-chef" dans l'encyclopédie

  • LANTÉRI-LAURA GEORGES (1930-2004)

    • Écrit par Jean GARRABÉ
    • 3 571 mots

    Nommé en 1966 médecin-chef de service à l'hôpital psychiatrique de Stephansfeld près de Strasbourg, Lantéri-Laura enseigne parallèlement la psychologie à la faculté de lettres de cette ville. Revenu en 1969 comme médecin-chef à l'hôpital Esquirol (Charenton) où il animera jusqu'à sa retraite en 1998 un séminaire clinique, il poursuit son enseignement théorique en tant que directeur d'études à l'École des hautes études en sciences sociales où il dirige de nombreuses thèses de médecine, de psychologie, d'histoire des sciences.

  • MINKOWSKI EUGÈNE (1885-1972)

    • Écrit par Jacques POSTEL
    • 1 718 mots

    Consultant à l'hôpital Henri-Rousselle et à l'hôpital Rothschild, il est médecin-chef d'un foyer d'enfants inadaptés à Brunoy de 1938 à 1954. Fondateur et l'un des présidents du groupe de l'Évolution psychiatrique, directeur de la revue du même nom, il participe de très près, jusqu'aux dernières années de sa vie, au renouveau de la psychiatrie française.

  • BARTHEZ PAUL JOSEPH (1734-1806)

    • Écrit par Jacqueline BROSSOLLET
    • 2 040 mots

    Mais la médecine l'attire et il devient l'année suivante médecin consultant de Louis XVI et du duc d'Orléans, médecin-chef de tous les régiments de dragons et conseiller d'État. En 1789, la position réactionnaire qu'il adopte dans Libre Discours sur la prérogative que doit avoir la noblesse dans la Constitution et les États généraux de la France l'oblige à quitter Paris et à vivre dans un village languedocien jusqu'à ce que J.

  • ESQUIROL JEAN ÉTIENNE DOMINIQUE (1772-1840)

    • Écrit par Jacques POSTEL
    • 2 657 mots

    Devenu entre-temps médecin-chef de la Maison royale de Charenton en 1824, il mourut couvert d'honneurs officiels et académiques. Après une thèse Les Passions considérées comme causes, symptômes et moyens curatifs de l'aliénation mentale (1805), Esquirol reprend la classification nosographique de Pinel en distinguant dans la classe des délires partiels (ou mélancolie) le délire triste, qu'il appelle « lypémanie », des « monomanies », ou délires localisés à une idée délirante prévalente, qui ont un succès et une extension malheureusement indéfinis, leur spécificité finissant par ne reposer que sur un thème délirant ou un trouble du comportement ou des instincts (monomanies instinctives).

  • BRETONNEAU PIERRE FIDÈLE (1778-1862)

    • Écrit par Jacqueline BROSSOLLET
    • 3 341 mots

    Sa réputation grandit en Touraine au point que les autorités tourangelles souhaitent le nommer médecin-chef de l'Hôpital général ; mais le doctorat en médecine étant exigé, il retourne à Paris, apprend le latin, et soutient sa thèse en 1815 sur L'Utilité de la compression et en particulier du bandage de Theden dans les inflammations idiopathiques de la peau : il démontre que le pansement peut être préventif, curatif et antiseptique (cinquante ans avant Lister, il insiste sur cette notion).

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