Méditative

"méditative" dans l'encyclopédie

• TAÏRA YOSHIHISA (1937-2005)

  • Écrit par Encyclopædia Universalis
  • 941 mots

  Sa musique épurée et méditative s'en inspire pour créer un heureux alliage des valeurs d'Orient et d'Occident. En 1969, Taïra publie ses premières compositions pour flûte traversière, Hierophonie IV et Maya, où s'expriment son humanisme et son élan spirituel. Sa maîtrise de l'orchestration lui ouvre tous les modes d'expression musicale et toutes les familles d'instruments ; mais c'est par la flûte en solo ou en concert qu'il chante le mieux sa vie intérieure.

• IN C (T. Riley)

  • Écrit par Juliette GARRIGUES
  • 1 458 mots

  Par son échelle temporelle étirée en longueur, ses répétitions envoûtantes et son caractère incantatoire, In C provoque chez l'auditeur un état de réception méditative.

• MEYER AMDEN OTTO (1885-1933)

  • Écrit par Maïten BOUISSET
  • 1 986 mots

  Dans une vie monastique empreinte de renoncement, Meyer Amden aspire, par son travail et au moyen de l'art, à une sorte d'état de grâce supérieur et de concentration méditative. Deux expériences sont au centre de cette œuvre essentiellement introspective : La Famille de tisserands, ses voisins à Amden (entre 1917 et 1918) ; Les Images d'école (cycle commencé en 1918 et repris jusqu'à la mort du peintre), inspirées par sa vie à l'orphelinat.

• BOURGES ÉLÉMIR (1852-1925)

  • Écrit par Antoine COMPAGNON
  • 2 026 mots

  Cependant, il se retire bientôt à Samois et, à l'écart de tous les mouvements littéraires, il vit dans une solitude méditative. Deux de ses romans connurent un assez large succès, et Élémir Bourges siégea dès lors à l'académie Goncourt. Le Crépuscule des dieux (1884) met en scène une famille de princes exilés à Paris. Il s'agit d'une sorte de drame mystérieux où la décadence apparaît sur fond de passion ; l'influence de Wagner est évidente dans ces pages brillantes où se mêlent des réflexions sur l'esthétique et sur la métaphysique.

• LIVESAY DOROTHY (1909-1996)

  • Écrit par Encyclopædia Universalis
  • 2 179 mots

  La poétesse canadienne d'expression anglaise Dorothy Livesay laisse, après une carrière qui s'étale sur six décennies, une œuvre caractérisée par sa sensibilité et sa nature méditative. Dorothy Kathleen May Livesay naît le 12 octobre 1909 à Winnipeg, dans le Manitoba. Son père occupe un poste de direction dans une agence de presse et sa mère est à la fois journaliste, poète et traductrice ; toux deux l'aident à publier son premier recueil, Green Pitcher (1928), à l'âge de dix-huit ans.