Méningocoque

"méningocoque" dans l'encyclopédie

• MÉNINGOCOQUE

  • Écrit par Jacques BEJOT
  • 3 351 mots

  Le diagnostic bactériologique de la méningite cérébro-spinale se fait par la ponction lombaire qui ramène un liquide céphalo-rachidien purulent ; on y retrouve le méningocoque à l'examen direct au microscope, ou par culture sur milieux nutritifs (gélose-ascite, gélose au sang). Le pronostic de la méningite à méningocoque était autrefois très grave, la sérothérapie spécifique par le sérum antiméningococcique n'empêchant pas toujours la mort.

• SEPTICÉMIE

  • Écrit par Jacques BEJOT
  • 2 777 mots

  Plus rarement, d'autres germes peuvent être responsables de septicémies : Bacillus perfrigens (origine génitale suite d'avortement), Cocci gram positifs (méningocoque, pneumocoque) et enfin bacilles gram négatifs (Klebsiella, Proteus, Bacteroides fragilis, bacille pyocyanique). Le diagnostic d'une septicémie repose sur l'isolement, par hémoculture, du germe responsable, à partir du sang du malade.

• MÉRIEUX CHARLES (1907-2001)

  • Écrit par Betty DODET et Marc GIRARD
  • 6 046 mots

  Le méningocoque responsable de l'épidémie appartient au type A, une souche africaine contre laquelle l'Institut Mérieux vient de développer un vaccin. Charles et Alain Mérieux se mobilisent, toutes les ressources de l'Institut Mérieux sont rassemblées, une nouvelle unité de production est construite à Marcy-l'Étoile et en moins de trois mois, les premières doses de vaccin sont livrées par avion au Brésil.

• SULFAMIDES ET SULFONES

  • Écrit par Michel PRIVAT DE GARILHE
  • 8 181 mots
  • 2 médias

   ; – deux cocci Gram négatifs : méningocoque, gonocoque ; – bacilles : colibacille, bacille de la dysenterie, etc. Parmi les résultats les plus spectaculaires de la sulfamidothérapie, on peut citer le traitement de la pneumonie, dont la mortalité tomba rapidement de 20 à 5 ou 6 p. 100. L'action inhibitrice, ou pouvoir bactériostatique, des sulfamides vis-à-vis de la croissance microbienne est un phénomène d'analogie de structure.

• MALADIES INFANTILES

  • Écrit par Constantin MISSIRLIU et Encyclopædia Universalis
  • 18 528 mots
  • 3 médias

  Il s'agit de la méningite à méningocoque, bactérie qui partage avec le pneumocoque un tropisme pour le système nerveux central, d'effet très nocif. Il est vrai que l'antibiothérapie est efficace contre ces germes dangereux. Mais un vaccin tel que le vaccin antipneumococcique (qu'utilisent depuis 2000 les États-Unis) pourrait être utile. Besoins en facteurs de croissance Sans doute, par suite de l'immensité de la tâche que représente la construction de l'organisme, la marge de l'adaptation de la physiologie infantile à toute carence est minime.