Méritant
- Adjectif masculin singulier
- Verbe au participe présent
Définition
- qui a du mérite
Forme dérivée du verbe « mériter »
"méritant" dans l'encyclopédie
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MANGA (Hokusai)
- Écrit par Chantal KOZYREFF
- 1 758 mots
Dans leur désordre apparent, elles gardent la saveur de la spontanéité, méritant bien leur titre : « Dessin au gré de l'idée », « Cahiers de caprice ». À l'exception de rares volumes dédiés à un sujet précis — architecture (vol. V), paysage (vol. VII) ou caricature (vol. XII) —, chaque cahier aborde une diversité de thèmes telle que Goncourt parle de « milliers de reproductions de ce qui est sur terre, dans le ciel, sous l'eau, ces magnifiques instantanés de l'action, du mouvement de la vie remuante de l'humanité et de l'animalité ».
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MARCELLO BENEDETTO (1686-1739)
- Écrit par Philippe BEAUSSANT
- 1 935 mots
Pourtant son œuvre est abondante ; il s'est essayé dans tous les genres, méritant le titre qui lui fut donné de « prince de l'art ». Son Estro poetico armonico est une série de huit recueils, contenant cinquante psaumes, sur les poèmes de Girolamo Giustiniani, à une, deux, trois et quatre voix avec basse continue. Pour ses deux opéras, Dorinda et Arianna, pour sa pastorale Calisto in Orsa, il fut son propre librettiste ; ces trois œuvres ont les mêmes qualités d'élégance et de charme.
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ANTONIN LE PIEUX (86-161) empereur romain (138-161)
- Écrit par Joël SCHMIDT
- 2 361 mots
Il est, en bref, un conservateur éclairé, méritant le surnom de Pius, qui le désigne comme un homme vertueux et respectueux de la mémoire de ses ancêtres. Capitolin, dans l'Histoire auguste, a tracé de lui ce portrait : « Il avait une beauté remarquable, l'esprit brillant, des goûts modérés, beaucoup de noblesse dans le visage et d'aménité dans le caractère, une éloquence peu commune, de belles connaissances en littérature.
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ORLÉANS PHILIPPE duc d' (1674-1723) régent de France (1715-1723)
- Écrit par Louis TRENARD
- 2 971 mots
Le Palais-Royal est le théâtre de ses abandons à la paresse et à la débauche en compagnie de ses « roués » (méritant le supplice de la roue), « fanfarons d'incrédulité et de crimes » ; les petits soupers y tournent à l'orgie. La complicité de Dubois, son ancien précepteur, devenu archevêque, cardinal et ministre, est entière dans ce mépris des vertus publiques et privées.
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GAULLE-ANTHONIOZ GENEVIÈVE DE (1920-2002)
- Écrit par Charles-Louis FOULON
- 4 113 mots
Pour le trentième anniversaire de la libération des camps, le 10 mai 1975, elle suscita la venue d'André Malraux à Chartres pour évoquer « le fond de la misère humaine » et les « volontaires d'une atroce agonie » méritant de recevoir « le sacre du courage ». Dans Le Secret de l'espérance, on relira sa certitude indéfectible : « Lutter contre l'humiliation, croire que l'homme a une valeur, c'est ce qui nous sépare de la barbarie ».