Mésencéphalique
- Adjectif singulier invariant en genre
Définition
- en anatomie, relatif au mésencéphale, partie moyenne du cerveau composée des tubercules quadrijumeaux et des pédoncules cérébraux
"mésencéphalique" dans l'encyclopédie
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TRONC CÉRÉBRAL
- Écrit par Paul LAGET
- 25 087 mots
- 2 médias
Celui-ci, en situation tout à fait dorsale, débute dans le tiers supérieur de la calotte pontique, puis se poursuit (d'où son nom) dans le tiers caudal de la calotte mésencéphalique. Ce noyau mésencéphalique du V contient les corps cellulaires et les terminaisons des fibres assurant la sensibilité proprioceptive des muscles des mâchoires commandés par le nerf masticateur.
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ANALGÉSIQUES ET ANTALGIQUES
- Écrit par Jacques DUTEIL
- 5 794 mots
Expérimentalement, les molécules de morphine marquées se fixent à plusieurs niveaux (médullaire, limbique, mésencéphalique et nigrostrié). Ces localisations correspondent probablement aux effets variés (analgésique, euphorisant et toxicomanogène, dépresseur respiratoire, de sevrage) rencontrés chez l'homme traité par les morphinomimétiques. Le groupe de médicaments dits « opiacés » (morphine, oxycodone, péthidine, dextromoramide, pentazocine) détermine un effet analgésique central.
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NEUROVÉGÉTATIF SYSTÈME
- Écrit par Paul DELL
- 84 562 mots
- 20 médias
Le relais le plus important est situé au niveau d'un complexe de noyaux du tegmentum mésencéphalique dénommé « aire limbique mésencéphalique » (LMA) par W. H. H. Nauta. Les afférences olfactives, par contre, viennent d'en avant à partir du cortex piriforme ; les afférences visuelles arrivent par une voie rétino-hypothalamique encore controversée. Enfin, un relais possible, en dehors de l'aire limbique mésencéphalique, pourrait être le subthalamus, continuation antérieure du tegmentum mésencéphalique qui rassemble des afférences venues de la réticulée, du cortex cérébral, des ganglions basaux et du cervelet.
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PLAISIR
- Écrit par Henri VAN LIER
- 18 025 mots
Ainsi, chez l'homme, la stimulation étrangère de la région latérale du tegmentum mésencéphalique donne lieu à des sensations de plaisir intense, le sujet insistant pour que la stimulation soit répétée, tandis que celle de la région ventro-médiane du lobe frontal est liée à un sentiment de relaxation, et celle de la région septale à un état d'alerte.
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NERVEUX (SYSTÈME) Neurobiologie
- Écrit par Jean-Marc GOAILLARD, Michel HAMON, André NIEOULLON et Henri SCHMITT
- 75 670 mots
- 11 médias
Les travaux de neuropharmacologie ont localisé le lieu d'action de ces substances au niveau de la formation réticulée mésencéphalique ascendante, responsable du maintien de l'état de veille. Certaines drogues, tels les hallucinogènes, agissent sur la formation réticulée bulbaire, inhibitrice naturelle de la formation réticulée mésencéphalique ; la dépression de la formation réticulée bulbaire provoque donc l'éveil.